Bouquets de fleurs fanées, plantes séchées en terre… Après avoir constaté que plus de 90% des déchets récoltés dans leurs bacs d’ordures étaient des déchets verts, donc transformables et réutilisables, la conclusion s’imposait d’elle-même.
Dans le cadre de son Programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés, le SMECTOM a donc décidé d’intervenir auprès des mairies pour les conseiller et les accompagner dans ce projet.
Gazave et Libaros ont été les premières communes à se porter volontaires pour tester ces composteurs en 2015. Cinq ans plus tard, elles sont trente-deux à en être équipées, et huit autres (dont Ancizan, Aspin-Aure, Artiguemy, Bulan, Tajan, Tilhouse…) n’attendent plus que la validation du conseil municipal.
« Lors de la première rencontre, nous nous rendons sur place pour présenter le projet et expliquer en quoi consiste le dispositif. Nous envisageons alors différentes installations possibles, en fonction des lieux. Pour les petites communes, il s’agit principalement de composteurs de 1 100 litres, fermés. Pour les communes plus importantes, comme à Tournay ou La Barthe-de-Neste, ce sont des bacs en bois qui sont utilisés, sans couvercle, ce qui permet une meilleure dégradation des déchets à l’air libre ».
« Nous expliquons aussi en quoi consiste la surveillance et l’entretien de ce bac par un référent, qui est désigné par la mairie. Ça peut être un employé communal, un agent de la communauté de communes, un élu, un bénévole… Le compost alors obtenu est utilisé directement sur la commune, par tous ceux qui en ont besoin. Les gens sont surpris par les volumes considérables que cela représente, ce qui est une preuve de l’efficacité de la mesure » explique Florence Abadie qui fait partie des trois ambassadeurs de la prévention au SMECTOM.
L’accompagnement du SMECTOM la première année de l’installation est aussi l’occasion d’aborder les différents problèmes auxquels peuvent se retrouver confrontés les villages à propos du traitement des ordures en général.
Le Programme local de prévention vise à réduire notamment leur quantité de 11% d’ici 2025. Chacun peut y contribuer grâce aux multiples solutions proposées par le Syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères.
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