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Cité judiciaire à Mont-de-Marsan

Le 03 Mar. 2015

Le regroupement des tribunaux reste programmé en 2020. Finie la vétusté

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Non, ce n’est plus le serpent de mer, ou le Dahu à aller chercher. La fameuse Cité judiciaire, qui a tant fait parler depuis des années, est en passe de prendre forme.

Volonté gouvernementale, choix de l’architecte, rachat de foncier, et financement, tout se met en place pour son ouverture en 2020.

Ce qu’il faut savoir…


TRIBUNAL MONT DE MARSANC’était en novembre 2012, lorsque la Garde des Sceaux Christiane Taubira en visite à Mont-de-Marsan, se déclara choquée par l’état de délabrement du tribunal de Grande instance. Une simple remarque ? Pas vraiment, puisque l’an dernier, elle annonça que sa remise en état était inclue dans la loi de Finances 2014 et que les crédits seraient au programme du budget 2015 – 2017, une enveloppe de 28,15 millions tout de même.

Ce qui ne sera toutefois pas suffisant pour finaliser le budget, la Ville et le Conseil général étant appelés à faire un geste pour mettre la main à la poche.


PL TAUBIRAA la fin de l’année dernière, cinq cabinets d’architectes ont été sélectionnés (sur 127 prétendants) suite à un appel d’offres afin de présenter un projet d’ensemble, puisque la future Cité regroupera le tribunal de Grande instance, le tribunal d’instance, le tribunal de Commerce et le conseil des Prud’hommes.

Reste encore à régler la maîtrise du foncier, en l’occurrence le rachat de trois maisons d’habitation situées le long de l’avenue du colonel Rozanoff, près de la BA 118. Une facture d’environ 600.000 euros.

Les infortunés propriétaires ont été prévenus il y a plusieurs mois et ont le choix entre une solution à l’amiable ou une expropriation pure et simple, pour cause d’utilité publique. Un choix pas vraiment sympathique pour eux, d’autant plus que c’est de Justice dont il s’agit.

 


JUSTICESi tout se passe bien, le choix définitif du cabinet d’architecture aura lieu d’ici l’an prochain, les études de maîtrise d’œuvre et les appels d’offres d’ici 2017, pour une mise en service prévu au plus tard pour 2020.

En attendant, les justiciables s’accommoderont comme ils le peuvent de la vétusté des locaux de Thémis.

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