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Les Golfs de Biarritz au top de la notoriété

Le 12 Sep. 2018

Le Phare et Ilbarritz marient parfaitement l’histoire, la tradition et l’innovation pour s’imposer comme une référence internationale. Rencontre avec Claude Rousseau…

Dans le cadre de sa rubrique, développée en collaboration avec le Biarritz Olympique, PresseLib’ vous embarque à la découverte de tout ce qui constitue l’univers de ce club emblématique du rugby français.


La Société des Golfs de Biarritz rassemble le 2e plus vieux golf du continent, Biarritz le Phare créé en 1888, et le Centre international d’entraînement au golf d’Ilbarritz, qui a vu le jour un siècle plus tard, en 1998. Deux fleurons complémentaires qui portent haut (et loin) les couleurs de la cité balnéaire.


Quelques mots sur la société ?
Claude Rousseau – C’est une société d’économie mixte (SEM) dont l’actionnaire majoritaire est la Ville de Biarritz avec à ses côtés Anglet, Bassussarry et Bidart, mais aussi Biarritz Tourisme, l’Hôtel du Palais et des partenaires privés. Le conseil d’administration est présidé par Alain Estrade et j’assure la direction générale. L’entreprise regroupe trente-cinq personnes, plus une vingtaine dans les deux restaurants, et une trentaine de pros pour l’enseignement du golf.


Quelques chiffres ?
C. R. – Biarritz Le Phare compte 820 membres, abonnés au golf et accueille 15.000 visiteurs par an qui viennent sur le parcours à la journée. A Ilbarritz, nous avons 380 membres et nous recevons pas moins de 40.000 personnes chaque année : 15.000 qui pratiquent sur le 9 trous et 25.000 qui viennent taper des balles pour s’initier ou s’entraîner. L’activité leçons de golf et stages est importante autour des 4 écoles agréées sur Ilbarritz. Les deux restaurants, ouverts à tous, attirent aussi beaucoup de monde. L’un offrant un cadre historique, l’autre une vue superbe sur l’océan.


Le Phare est réputé pour ses compétitions de très haut niveau…
C. R. – Au total, nous organisons une centaine de compétitions, avec notamment la plus importante et la plus ancienne des épreuves françaises réservée aux amateurs, la Biarritz Cup. Créée en 1998, elle accueille plus de 500 participants pendant la deuxième semaine de juillet, et attire un public de près de 5.000 personnes sur 4 jours. Chaque année, 156 parmi les meilleurs amateurs français et européens s’affrontent en qualification (jeudi et vendredi) pour pouvoir jouer des deux derniers tours (samedi et dimanche) ; les autres participants se répartissent dans deux catégories suivant leur niveau. C’est une très grande fête ouverte à tous, et qui rassemble toutes les générations.

 


D’autres compétitions ?
C. R. – Je citerai le Trophée Simone Thion de la Chaume que nous avons organisé pour la première fois en 2018, pendant les travaux en cours à Chantaco. Cette compétition, très chère à la famille Lacoste, rassemble les meilleures féminines, des championnes professionnelles et amateurs, venues du monde entier. La qualité de jeu et l’ambiance sont exceptionnelles. Nous avons aussi plusieurs ProAm, dont les célèbres Makilas, avec des équipes constituées de 3 amateurs et 1 professionnel. Quant au Trophée « Enjoy and Care », il permet, depuis dix ans maintenant, de réunir des fonds pour soutenir de petites associations caritatives.


Et des titres ?
C. R. – Cette année, nous avons décroché 3 titres de champions de France avec le club. D’abord, le Trophée Gounouilhou qui correspond à la première division amateur messieurs par équipe. La dernière victoire remonte à 1995. Ensuite, Alaric Mercie de Soultrait est devenu champion de France en individuel U14, tandis que Joseph Linel faisait de même chez les U12.


La formation est un de vos atouts…
C. R. – Notre volonté a toujours été de développer une filière de haut niveau. Et les performances de nos jeunes sont là pour illustrer cette excellence. Mickaël Lorenzo Vera vient d’entrer dans le top 100 des meilleurs joueurs de la planète, 97e exactement, après sa 3e place à l’Omega Masters en Suisse, le week-end dernier. Nous avons aussi des espoirs très talentueux comme les frères Elissalde, Thomas et Paul, ou encoreVictor Pérez. Cela est possible grâce au bénévolat apporté par l’association sportive, présidée par Michel Bleitrach. Ils sont formidables et ne comptent pas leur temps pour accompagner les jeunes. Nous bénéficions aussi du soutien des partenaires rassemblés au sein du Club Arnaud Massy, qui porte le nom de celui qui a remporté le British Open en 1907.


Vous investissez beaucoup ?
C. R. – Tous les ans, nous faisons en sorte d’améliorer les bâtiments et les terrains pour apporter toujours plus d’intérêt au niveau des parcours et toujours plus de confort, notamment pour pouvoir jouer en toutes saisons dans les meilleures conditions. Egalement, pour adapter les parcours, en tenant compte des évolutions du matériel mais aussi des pratiquants. Le tout en respectant l’origine et l’histoire des deux golfs.


Parlez-nous du centre d’entraînement d’Ilbarritz…
C. R. – Il est lui aussi en constante évolution, notamment parce que les normes d’entraînement changent. L’année dernière, nous avons construit deux grands « coaching studios », équipés avec du matériel d’enseignement très pointu. Avec par exemple, des grands écrans et des systèmes vidéos permettant d’analyser le swing. Il est ainsi possible de corriger les défauts des pratiquants pour qu’ils puissent travailler dans le bon sens. Mais aussi, de rechercher le matériel le mieux adapté à chacun, du sur-mesure. Le centre propose toutes les situations de jeu possibles et imaginables. Il offre également 2 putting greens, 3 greens d’approche, ainsi qu’un site dédié au petit jeu qui peut se privatiser pendant 2 heures, une demi-journée, une journée accompagné par un coach. Des balles sont fournies pour s’entraîner en situation réelle et l’on peut aussi profiter d’un club-house.


Vous êtes partenaires du BO depuis longtemps ?
C. R. – Bien entendu, parce qu’il est naturel et indispensable de contribuer tous ensembles à l’image de Biarritz. Quand je suis arrivé ici, il y a une trentaine d’année, ce qui m’a frappé c’est cette volonté, ce désir de développer des communautés de moyens. Le rugby, le golf, le surf, le cheval… ont intérêt à travailler ensemble pour rendre la marque Biarritz encore plus forte. C’est dans cet esprit que nous avons lancé une manifestation golf et équitation, qui va se pérenniser, ou que nous organisons un rendez-vous au golf avant le prochain derby basque. Plus nous œuvrerons ensemble dans le même sens, plus nous serons forts. C’est évident.

Information sur les Golfs de Biarritz – cliquez ici.

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