Tandis que l’enquête de conjoncture de la CCI des Landes (voir notre article – cliquer ici), n’est pas franchement joyeuse, voilà que le groupe coopératif Maïsadour, présidé par Michel Prugue, affiche une bonne santé insolente et un solide bilan d’exercice 2014-2015.
Ce qu’il faut savoir…
C’est depuis Hagetmau ce mardi, que le géant agricole et de l’agroalimentaire landais a annoncé une hausse de son chiffre d’affaires de 2%, le portant à 1,579 milliard d’euros répartis entre le pôle agricole (céréales, semences…) pour 50%, la gastronomie à 33%, 14% pour les volailles et 3% sur la jardinerie et motoculture.
Peanuts ? Pas vraiment dans un contexte économique toujours à la crise… Demeurent quelques pertes nettes, mais une broutille en comparaison de l’an passé, où la situation ukrainienne tendue (doux euphémisme) avait eu de sérieuses répercussions sur les chiffres.
Car c’est toujours à l’international que Maïsadour fait fort. Il augmente cette année ses parts de marché en Pologne, en Hongrie, en Roumanie, et donc en Ukraine malgré les difficultés ambiantes (re doux euphémisme) tout en annonçant son ambition d’investir en Russie par un rapprochement avec la holding Kouban.
Ce n’est pas tout côté espoir, puisqu’ils annoncent la création, mi-2016 d’une nouvelle société de semences avec Terrena représentant la bagatelle de 250 millions d’euros de CA.
Les productions animales et le pôle gastronomie affichent aussi une belle santé avec notamment les poulets de qualité, les canards, jambons de Bayonne et les saumons, via sa filiale Delpeyrat.