PresseLib’ en fait le constat, jour après jour, c’est un véritable gouffre qui s’est creusé ces dernières années entre la classe politique et les Français.
Les prochaines élections départementales (22 et 29 mars) risquent de traduire de manière spectaculaire ce trouble, ce divorce, cette exaspération… Une situation explosive.
Et…
En écoutant les nombreuses réactions, on mesure à quel point il est important que le monde politique donne des signes d’un changement fondamental pour reprendre des couleurs dans un univers désabusé.
Le premier défi est celui de la crédibilité. Pour cela, les politiques doivent faire preuve d’un langage de vérité et montrer qu’ils savent tenir leurs promesses. Sans cela, la tentation des Français de donner un grand coup de balai se fera de plus en plus forte, avec tous les risques que cela comporte.
Le deuxième défi est celui de la saine gestion. Les patrons de PME, les cadres dirigeants, les artisans, les indépendants et les professions libérales, les jeunes créateurs d’entreprise, les responsables d’associations… ces centaines de milliers d’acteurs de terrain, qui se battent au quotidien, ne comprennent plus que les élus continuent à creuser des déficits, faute de modérer leur train de vie, faute de réduire les frais de fonctionnement de l’Etat comme ceux des collectivités territoriales.
Le troisième défi est celui de l’intérêt général. Si les maires de petites communes assurent une mission bénévole exemplaire, d’autres élus se sont souvent laissés entraîner vers un véritable professionnalisme de la politique. Et pas seulement les élus nationaux.
Au niveau local, on peut s’inquiéter de la course aux mandats dans les mairies, dans les agglomérations et tous les organismes rattachés, dans les Départements et dans les Régions. Ce cumul des pouvoirs est mal perçu par nos concitoyens qui y voient aussi une dérive vers un cumul des indemnités, quand, eux, doivent serrer leur ceinture. D’où également la suspicion que ces élus n’assument pas pleinement la charge de chaque mandat, faute de temps.
Un sursaut est nécessaire pour sortir de ce malaise dangereux, car la démocratie a un besoin vital de retrouver pleinement confiance dans ses élus.
Le “coup de balai” comme vous dites provoquerait une situation non maîtrisable. Attention !!!
Le non cumul de mandats à l’échelle locale devrait être imposé puisque certains élus vont trop loin et ne savent pas s’auto limiter.
un brin poujadiste et néanmoins démagogique
Toujours la faute de l’autre et surtout celle de ces fonctionnaires et de tous ces élus par qui tout le malheur arrive,
N’avez vous pas peur qu’en accréditant ces idées vous êtes en train de renforcer ce que vous dénoncer
Peut-être Thomas, mais il faut aussi dire les choses. A trop vouloir faire l’autruche, le rejet s’installe et c’est grave
La situation est très bien résumée, le premier de semonce pour les élus en place risque de raisonner à leurs oreilles dans quelques jours.
Moins d’élus sans cumul de mandat serait un premier signe d’apaisement, mais qui parmi eux aura le courage de passer son tour?
La plus part ne savent rien faire d’autres que de la politique surtout que ce sont des places bien confortables!
Il ne faut pas faire retomber les choses sur ceux qui dénoncent les manques graves des responsables politiques. Si le Front national progresse (cela aurait pu être aussi l’extrême gauche comme en Grèce) ce n’est pas de leur faute !!!