Paris accueillera donc la 7e manche (sur 11) de ce deuxième e-championnat sur une boucle de 2,3 km autour des Invalides. L’avenue de Breteuil fera office de « pit lane », alors que les passages boulevard de la Tour-Maubourg ou boulevard des Invalides devraient permettre aux concurrents de frôler les 200 km/h.

Paris rejoint les grandes capitales mondiales : Pékin, Mexico, Berlin, Buenos-Aires, Moscou, Londres.

C’était espéré, tant la France est fortement présente depuis le début avec : le premier prototype qui a été construit par 2 Français, Eric Barbaroux et Pierre Gosselin ; la voiture utilisée actuellement par toutes les écuries est de conception et de construction françaises grâce à Spark Technologies ; les pneus « verts » fournis par Michelin.

De plus, deux écuries portent la signature tricolore (Renault e-dams et DS Virgin Racing), tandis que les pilotes français sont en nombre (5) : Nicolas Prost (Renault), Stéphane Sarrazin (Venturi), Jean-Eric Vergne (DS), Loïc Duval (Dragon) et Nathanaël Berthon (Aguri).

Face à la disparition du Grand Prix de France de Formule 1, la Formule E apportera une vitrine qui manquait cruellement et qui complètera parfaitement des épreuves comme les 24 Heures du Mans. Le cadre somptueux de Paris donnera certainement une résonance toute particulière à cette épreuve.

Le clin d’œil Michel Vaillant…

« Il est entièrement logique qu’un pays comme la France qui a toujours été à la pointe de l’innovation accueille un e-Prix dans sa capitale » a déclaré Jean Todt, le président de la Fédération internationale de l’automobile.

Enfin, les Editions Graton ont utilisé ce nouveau e-Prix de Paris pour inspirer le cinquième album de la nouvelle saison des aventures de Michel Vaillant. « Renaissance » paraîtra le 3 juin prochain.

Ce sera en même temps un hommage à Jean Graton, le créateur de ce héros de Bande Dessinée, qui avait imaginé un Grand Prix de Formule 1 dans les rues de Paris, dans un album intitulé « 300 à l’heure dans Paris ».