De même est-on en passe de réaliser à terme des atlas floristiques, qui vont constituer d’excellents documents de synthèse sur la flore sauvage. La façon de procéder doit toujours être identique : une donnée botanique, correspondant à quatre informations de base : un nom de taxon, une localisation la plus précise possible, une date, et un observateur. De même le relevé floristique se doit d’être le plus précis possible, avec une surface limitée à 1 ou 2 hectares, sans chevauchement des limites de communes ; en cela, l’aide du GPS est devenue essentielle.

Recenser, protéger et enseigner. Ce sont les trois missions du Conservatoire, avec le souci de sensibiliser le grand public aux menaces pesant sur la biodiversité floristique. C’est dans cette intention qu’il organise des « sorties botaniques terrain ». Ainsi ce 18 septembre (10h devant l’église de Saint-Cricq-du-Gave) sur le thème « Le gave de Pau aux alentours de Peyrehorade », avec Franck Hardy comme intervenant (inscription au 05 57 76 18 07).

En Aquitaine, le travail à réaliser est considérable. Notre grande région est en effet l’une des deux de France à ne pas disposer d’une liste rouge de la flore menacée. La faute à une activité botanique très contrastée selon les départements et à la faible structuration régionale du réseau naturaliste et scientifique, qui n’ont pas permis jusqu’alors d’établir une liste, qui devrait voir le jour à l’horizon 2016. Avec à la clef des surprises, entre bruyères brande, à balai ou ciliée, les ajoncs et autres merveilles méconnues. Pas pour longtemps.