Après 6 jours de travail, le conciliateur du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a rendu son avis concernant le dossier épineux de la montée de Lille en Pro D2.
Avec cette 3e décision défavorable au club nordiste, Dax devrait être officiellement repêché en Pro D2. Mais, hélas, Lille joue la politique du pire en annonçant de nouveaux recours à 10 jours de la reprise de la saison.
Ce qu’il faut savoir…
Le CNOSF se range donc du côté du gendarme financier de la Ligue nationale de rugby, la DNACG, ainsi que de la commission d’appel de la Fédération française de rugby qui ont déjà refusé la montée du club nordiste en Pro D2, en raison d’un déficit cumulé de 800.000 euros.
Même si Lille annonce pouvoir combler ce trou, il n’en reste pas moins que la saison sportive a été faussée par ce dérapage budgétaire organisé. Dans ce sens, les décisions de la LNR, de la FFR et aujourd’hui du CNOSF vont dans le sens de l’équité.
C’est donc la troisième instance nationale qui refuse la montée de Lille en Pro D2, et qui, par conséquent, valide le maintien de Dax chez les professionnels.
Malheureusement, les Nordistes confirment qu’ils ont choisi la politique du pire.
Sur les réseaux sociaux, le club lillois a annoncé aussitôt la couleur : « Nous contestons la décision du CNOSF et nous allons saisir dès maintenant le tribunal administratif en espérant avoir un référé avant le début du championnat. Nous ne lâcherons rien ! »
En clair, Lille est prêt à tout pour pourrir le début de la saison de Pro D2, qui pourrait bien commencer sans savoir (juridiquement s’entend) qui de Dax ou de Lille évoluera chez les pros.
Une situation très compliquée pour Dax qui a désormais 9 orteils en Pro D2, mais qui ne peut toujours pas officiellement préparer sa saison et faire les recrutements indispensables.
Cette attitude de Lille est pour le moins contestable et ne fait pas honneur à sa prétention à vouloir rejoindre l’élite du rugby français.
Faisons toutefois confiance à Dax pour savoir saisir sa chance et rebondir positivement, malgré ce combat de tranchée particulièrement usant et jusqu’auboutiste.
Si effectivement, comme vient de l’affirmer S. Desreumaux, un des dirigeants du LMR “il faut que les comptes nets soient positifs au 30 juin 2015 (et, à cette date…) nous étions en positif, avec 31700 euros”, alors ces trois décisions successives au détriment de Lille sont d’une INJUSTICE CRIANTE ! D’autant plus que ce solde positif a été certifié par un commissaire aux comptes… Je comprends mieux la colère de certains internautes lillois. Finalement, vu sous cet angle, la décision du LMR d’aller au TA apparait logique et légitime