Les enjeux vont bien au-delà de la présence ou non de petits bonhommes verts. On se demande d’ailleurs pourquoi l’imaginaire collectif peuple la planète rouge de types verdâtres ! Non, c’est un tantinet plus sérieux et scientifique que cela…
Ce qu’il faut savoir…
Et au moment même où l’on apprend qu’un volcan de la taille de la France a redessiné la planète Mars, et que la planète aurait sérieusement “bougé” il y a 3 milliards d’années, une grosse rotation de 20 à 25 degrés de latitude (pas une paille !), au CNRS et au CNES de Toulouse, on suit tout ça de près.
D’autant que ce 14 mars, c’est Exomars, un gros satellite de 4 tonnes, qui ira analyser les gaz de l’atmosphère martienne et tester un atterrisseur. Car on ne va plus se contenter de tournoyer autour de la planète rouge, mais bien s’y poser. En 2018, ce devrait être chose faite. Tintin n’a plus qu’à revoir ses fondamentaux, ce n’est plus Objectif Lune, mais bien Objectif Mars !
Toulouse et son Centre d’études spatiales sont au plus près de ces ambitions martiennes, fers de lance européens de l’avancée spatiale, seule concurrence sérieuse aux expériences américaines ou russes. Et que les rêveurs se rassurent, en 2018, le Rover qui ira explorer Mars cherchera dans le sous-sol des traces de vie… sur une planète considérée comme particulièrement propice à l’apparition de celle-ci.
On saura peut-être si les petits bonhommes sont donc verts ou pas… La surprise est certainement au bout de ces chroniques martiennes !