Le numéro 47 de la rue Montpensier à Pau. C’est une adresse bien connue de toutes les personnes en difficulté, ayant besoin d’un petit coup de main pour se remettre à l’étrier de la vie, et remonter en selle.
C’est là que le Secours Catholique a installé, un jour de 2003, son centre d’hébergement, avec ses 14 lits (12 au départ), ses petits déjeuners, ainsi que des repas du soir. Là toujours qu’il y a aussi une épicerie sociale, une boutique de vêtements à moindre coût, des cours de français.
Et une flopée de bénévoles au grand coeur, qui ne comptent ni leur temps ni leur investissement personnel. Rien que sur Pau, ils sont plus de 600 !
Ce qu’il faut savoir…
À Montpensier, ils sont plus de 70 et 5 emplois sont salariés (deux animatrices, une secrétaire, une comptable à mi-temps et une technicienne de surface). Le bâtiment en question était le don d’un prêtre qui souhaitait le léguer à une association d’aide catholique.
En 2011, le “Home Montpensier” comme on l’appelle, ou centre d’hébergement d’urgence a été modernisé. Mais ça n’aura pas suffi, puisque malgré tous ses atouts, le Secours Catholique devra cesser l’activité de son centre d’hébergement au 31 mars prochain, apprend-on.
Les raisons ? Des questions d’argent, comme toujours. Mais l’espoir n’est pas perdu pour autant. Il suffirait de presque rien, comme dit la chanson, d’un partenaire qui aidera à reconstruire un projet viable.
Le bâtiment sera vendu, et les responsables souhaiteraient qu’il conserve sa vocation sociale, tandis que l’activité du 47 de la rue Montpensier continuera, malgré la fermeture du Home Montpensier.
“Tous acteurs” a lancé le Pape François dont on connaît l’engagement personnel pour les pauvres et contre la misère. C’est le moment de le mettre en action(s).
Que faire pour éviter cela? Est-il encore temps?