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Inquiétudes au Secours Catholique

Le 02 Avr. 2015

Le centre d’hébergement de Pau a fermé ses portes, d’autres sont en danger partout

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Nous en avions parlé dans ces colonnes (voir notre article du 31 mars – cliquez ici), la fermeture du centre d’hébergement du Secours Catholique, au 47 de la rue Montpensier à Pau était annoncée.

Mais personne ne voulait y croire vraiment, persuadés qu’avant la date fatidique, une solution pérenne serait trouvée. Il faut croire que certains espoirs ne sont faits que pour être balayés.

Ce qu’il faut savoir…


SECOURS CATHOLIQUEEt ce 1er avril, dans un concours de dates un peu sordide qui ferait privilégier la mauvaise blague, à l’heure où vous lirez ces lignes, ils sont 14 (dont cinq demandeurs d’asiles) à ne plus savoir où dormir.

Pour ceux qui auraient encore été tentés de croire à la fadaise sans fondement, le Secours Catholique a même publié un communiqué tout ce qu’il y a de plus officiel, qui entérine la terrible décision : “Contrairement à la décision du gouvernement et l’application du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté, des hommes et des femmes se retrouveront sans abri et sans accompagnement à partir de ce 1er avril 2015. C’est un phénomène national qui frappe aussi la ville de Pau.”

 


secourscatho3Suite à cette alerte, l’OGFA (Organisme de Gestion des Foyers Amitiés), jusqu’alors considéré comme un possible repreneur, a accepté de tendre la main en hébergeant les personnes jetées à la rue, mais en précisant toutefois que c’est uniquement pour faire face “à l’urgence”. On ne croit plus qu’un autre signe positif viendra de ce côté. Les autres pistes ont également fait long feu…

Comme quoi, malgré les articles de presse, malgré les récentes élections départementales, malgré les appels successifs du Secours Catholique, rien n’y a fait. Il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

 


BIGORRE SECOURS CATHOOn a beau bosser sur un support de presse positive, il y a des jours où l’on a envie de s’énerver copieusement. Et d’espérer que tout cela n’est qu’un très, très mauvais poisson d’avril, même si l’on sait bien qu’il n’en est rien…

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