L’atelier “Nida” tire son nom de son activité. Vous comprendrez mieux si on vous explique qu’ils fabriquent des “nids d’abeilles industriels”, des plaques pour les avions construits à la Socata.
Et “Nida”, ce sont 14 personnes qui butinent autour de ce projet requérant minutie autant que précision.
Ce qu’il faut savoir…
Banal ? Pas du tout, car d’abord il est très difficile en France de trouver un personnel qualifié pour ce type de fabrication. Et surtout parce que cet atelier fait partie de l’ESAT (Etablissement et service d’aide par le travail) de l’Envol, à Lourdes, géré par l’Adapei. Eh oui, ici les travailleurs si minutieux, si pointilleux oserions-nous affirmer, sont tous en situation de handicap psychique.
Un rythme adapté ? Pas vraiment, ils croulent sous le travail, et il leur arrive, notamment pour l’Airbus 340, de devoir produire plus de cent kits par jour. Encadrés, entourés, ils font le miel de la Socata, assurément. Même certaines abeilles n’en feraient pas autant.
La ruche tourbillonnante va devoir s’en chercher une plus grande, pour abriter son effervescence productive. En tout cas, une aubaine d’emploi pour ceux, parmi les plus fragiles psychiquement qui savent cependant quoi faire de leurs dix doigts !
Butinons, butinons, il en restera toujours quelque chose… Au moins des pièces d’avions…