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Disparition de Raymond Erraçarret

Le 16 Sep. 2018

L’ancien maire communiste de Tarbes s’est éteint. La mémoire de celui qu’on avait baptisé « Peponne » est largement saluée…

Il avait 93 ans, et il avait été premier magistrat de la capitale de la Bigorre pendant 18 ans, de 1983 jusqu’aux élections de 2001, où il fut battu par Gérard Trémège.


Raymond Erraçarret, originaire des Baronnies et ancien instituteur, était largement respecté, y compris par ses opposants reconnaissant en lui son sens de l’intérêt général et son dévouement municipal. Homme de combat, il savait être un bon vivant très apprécié. Raymond Erraçarret avaiy aussi été conseiller général entre 1979 et 2001.

Le maire de Tarbes et président de l’agglomération, Gérard Trémège, a aussitôt rendu hommage à son prédécesseur : « C’est avec émotion et peine que j’apprends le décès de Raymond Erraçarret, Maire de Tarbes de 1983 à 2001. Jusqu’au bout et avec courage il aura montré son amour pour les siens et pour sa ville. C’était un opposant parfois virulent. Nous nous sommes affronté, souvent confronté et parfois la passion nous emportait. Mais, c’était un homme qui aimait sa ville. Nous avons eu ces dernières années l’occasion de nous retrouver en tête à tête, d’échanger et de mieux nous apprécier. Nous avons appris à nous connaitre, et ainsi compris que nous avions le même objectif celui de servir le mieux possible notre ville et ses habitants. C’est une figure de la vie politique Tarbaise qui disparait et je veux lui rendre l’hommage qu’il mérite pour son engagement. En mon nom personnel et au nom du Conseil Municipal je présente à son épouse, à ses enfants et à toute sa famille mes sincères condoléances.

Hommage également de Michel Pélieu, président du conseil départemental. « Naturellement, je m’associe à l’hommage rendu à l’ancien maire de Tarbes et à l’ancien conseiller général qui a toujours oeuvré pour sa ville avec passion. Mais plus qu’un ancien élu, plus qu’un communiste engagé, Raymond Erraçarret était avant tout un homme d’une grande humanité. Toujours très affable, il avait un contact exceptionnel, une présence bienveillante, un regard attentionné. Sa bonhomie et sa convivialité inspiraient beaucoup de sympathie. C’était à chaque fois un immense plaisir de le retrouver. J’avais pour lui beaucoup d’amitié et d’affection. C’était un être charismatique, je sais que l’annonce de sa disparition va causer beaucoup de peine, à Tarbes et ailleurs. J’adresse mes pensées de soutien à sa famille, à ses proches ainsi qu’à ses fidèles camarades. »

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