Au revoir et merci à Christophe Terrain, qui a présidé durant seize ans aux destinées de la Confédération européenne de la production de maïs (CEPM), et bienvenue à ce poste à Daniel Peyraube, que ses pairs ont élu la semaine dernière à ce poste.
Pas vraiment un inconnu, puisqu’il est l’un des administrateurs du groupe coopératif Maïsadour et qu’il occupait jusqu’alors la présidence de l’AGPM.
Ce qu’il faut savoir…
Daniel Peyraube se revendique agriculteur, étant installé depuis vingt ans sur une exploitation de 130 hectares à Castaignos-Souslens, dans les Landes. Eleveur de Blondes d’Aquitaine et de volailles, il est surtout producteur de maïs grain, maïs semence et maïs doux.
À 43 ans, il arbore une belle carte de visite remplie de responsabilités syndicales, économiques et consulaires. Secrétaire général de la FDSEA des Landes, membre de sa Chambre d’agriculture, il est devenu administrateur de l’AGPM il y a douze ans puis membre de son bureau. Après en avoir été trésorier et secrétaire général, il avait été nommé président délégué adjoint il y a un an.
Grâce à son élection obtenue à Toulouse à la tête de la CEPM, le Landais devient le vrai big boss du maïs européen, puisqu’elle regroupe les organisations de producteurs de dix pays, Allemagne, Bulgarie, Espagne, France, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, Roumanie et Slovaquie.
Ce qui représente près de 90% du maïs grain, 85% du maïs fourrage, 95% du maïs semence et 98% du maïs doux produits dans l’Union européenne.
Parmi ses missions, le CEPM défend les intérêts du maïs européen, notamment en participant aux groupes de dialogue civils mis en place par la DG AGRI de la Commission européenne et à travers un bureau de représentation à Bruxelles.
Un Landais décidé à la tête du maïs européen, voilà qui devrait faire bouger les dossiers !
Un pro OGM qui défendra surtout les firmes semencières et de l’agrochimie ! Les présidents de l’AGPM sont toujours très investis dans la coopération agricole, C’est plus un syndicat des grosses coopératives que des vrais paysans. C’est pour cette raison qu’ils n’ont jamais défendu le prix du maïs préfèrent bien l’éthanol ou l’exportation hors Union européenne.
C’est facile de toujours critiquer. Que je sache des milliers de “vrais”, dont je fais partie sont bien contents de pouvoir travailler avec ces grosses coopératives.
Félicitations à Daniel Peyraube en lui souhaitant de poursuivre efficacement le travail accompli par Christophe Terrain.
A Marc. Encore un qui n’a rien compris et qui milite pour que l’agriculture française soit sacrifiée sur l’autel des écolo et autres zadistes décroissants.
A suivre ce mode de pensée, on a déjà eu la fin des paysans, ce sera pour la prochaine fois la fin de l’agriculture et on importera ce dont on a besoin pour l’limentation des Français!!!!!
Bonjour,
Il n’est pas interdit de faire les 2 chez soi une grosse exploitation de maïs et, un coin réservé à la permaculture pour le plaisir.
Ceci ce s’oppose pas à cela ; il faut les 2.