Les chevaux, on peut tout leur faire faire, sauf voler en escadrille. Mais une pratique qui remonte à la nuit des temps est en (bout en) train de revenir à la mode : leur faire travailler le sol.
Rien d’étonnant, direz-vous, l’image du laboureur à la charrue, menant son bourrin, est dans tous les esprits. Certes, mais savez-vous qu’avec l’évolution des mœurs et tutti quanti, on en a fait un concours ?
Ce qu’il faut savoir…
Exemple récent vécu au château Bardins, lieu culte du Pessac-Léognan, à Cadaujac en Gironde, qui a accueilli récemment le concours Horse One.
On y vit s’affronter huit chevaux, de races différentes, menés par leur conducteur, dans un exercice consistant à « chausser les ceps », c’est-à-dire à remonter à la base la terre, afin qu’ils soient protégés durant les frimas.
Naturellement, le jury veille, juge et sanctionne tant la qualité de la prestation de l’animal que celle de son maître, ainsi que la rapidité de l’intervention.
Et ça fonctionne, si l’on en juge d’après le succès obtenu par les divers concurrents. D’autant que les grandes Maisons reviennent de plus en plus à l’esprit de nos ancêtres, en choisissant le cheval comme partenaire privilégié et comme garant d’une certaine écologie.
La Lagune s’y est mise, tout comme Le Pape Clément ou L’Escart. En attendant d’autres pratiquants. Série en cours.