C’est un petit boîtier, tout bête. Du moins d’aspect. Parce que, à l’intérieur, il est doté d’une jolie intelligence artificielle, destinée à nous faciliter le stationnement en ville.
Une sorte de porte-monnaie électronique, débité chaque fois que l’on se gare devant une borne adéquate. Une trentaine de villes l’ont déjà adopté, dont la dernière, Mont-de-Marsan.
Ce qu’il faut savoir…
Pour les municipalités, ce nouveau système permet de repérer d’un coup d’œil les voitures ventouses, celles qui restent garées des heures et des heures au même endroit, empêchant une rotation harmonieuse des automobilistes désireux de trouver une place.
Autre avantage, il permet de réduire le budget horodateurs, qui plombe souvent les finances d’une ville, ainsi que l’ouverture à moindre frais de nouvelles zones de stationnement. Y’a pas de petits bénéfices !
Pour l’usager, vous, nous, quoi, plus besoin de monnaie ou de carte de stationnement, possibilité de recharger en ville ou par Internet et paiement à la minute près. Comme ça, ça a l’air alléchant même si sur le fond, il s’agit de nous piquer un peu plus de monnaie.
Après Lille, Lyon, Marseille, Montauban (qu’on ne devrait jamais quitter) et Tarbes, Mont-de-Marsan vient à son tour de rejoindre le réseau Piaf, sur les 480 places disponibles en son centre ville, en complément des 44 horodateurs déjà en place et qui le resteront, afin de ne pas léser les visiteurs « estrangers » à la ville, qui ne connaissent le Piaf que via la chanteuse.
Au fait, Jean-Pierre Pernaud, combien ça coûte ? Même pas cher, 25 euros et on peut se le procurer au parking du Midou. Après quoi, il faudra mettre de la thune dans le bastringue (jusqu’à 50 euros) en allant sur le site www.monpiaf.fr via Internet.
Magnanime, la ville de Mont-de-Marsan offre 20 euros en prime de bienvenue. De quoi payer la première contravention…