Ils sont Australiens, se dénomment Andrew Turton et Pete Ceglinski et sont installés à Palma de Majorque. En bons surfeurs blonds, et en bons écolos, ils ont eu l’idée de mettre au point une sorte de poubelle de la mer, on ne peut plus simple : un cylindre capable de filtrer l’eau de mer, grâce à un sac en toile, naturellement en fibres naturelles et bio, qui aspire l’eau à l’aide d’une pompe.
Ce qu’il faut savoir…
Son nom : la Seabin. Seul inconvénient du bidule, il faut, comme dans tous les aspirateurs du monde, vider périodiquement et à la pogne le sac de ses déchets pour qu’il donne son plein rendement. Sûrs d’avoir trouvé LA solution, ils ont lancé une campagne de souscription sur la plateforme collaborative Indiegogo qui leur a permis de recueillir des fonds pour lancer une première série, en attendant de voir plus grand.
Ce n’est bien sûr pas la première fois que de géniaux inventeurs proposent des espèces d’aspirateurs à déchets marins. On se souvient qu’il y a trois ans, un hollandais nommé Boyan Slat avait conçu une plateforme destinée à s’attaquer au « septième continent ce déchets », ce qui lui a valu d’être retenu comme l’une des vingt-cinq meilleures inventions de l’année par le magazine Time. Un projet pour la haute mer, et pas adapté à nos côtes.
C’est pourquoi le projet de nos Australiens a tapé dans l’œil de Guillaume Barucq, l’adjoint à l’environnement de Biarritz, qui a mis de sa poche cent dollars dans le projet, preuve qu’il y croit.
Mieux encore, il a pris langue avec les deux potes, leur proposant de venir au Port des Pêcheurs y effectuer une démonstration. Le problème du dispositif (à condition qu’il fonctionne bien) est son coût élevé. L’aspi en question vaut tout de même 3.800 euros. Le prix pour avoir une mer propre ? Il n’y a pas à hésiter !
Informations sur le site Internet de la Seabin