En un demi siècle, cet immense campus centré sur le monde paysan attire plus de 700.000 visiteurs à la Porte de Versailles à Paris. Et les politiques ne s’y trompent pas : le Salon de l’agriculture est un passage obligé, président de la République en tête. Encore plus à quelques semaines des échéances municipales.
Malgré la crise qui le touche en profondeur, le monde agricole reste incontournable, grâce aussi à la puissance de ses coopératives, devenues pour certaines des acteurs industriels de dimension mondiale. Dans le bassin de l’Adour, Euralis, Maïsadour, Lur Berry, Vivadour ou encore 3A en sont de beaux exemples.
Quelques chiffres à connaître…
1.300 = les exposants au Salon de l’agriculture. Ils viennent de 22 pays.
2.400 = les animaux en séjour à Paris, avec 1.900 éleveurs et 7 espèces animales : bovins, ovins, caprins, porcins, équins, asiniens (âne, poney) et canins.
1843 = année de création du Concours Général Agricole.
4.000 = les produits inscrits au concours et jugés par 3.000 jurés. Moins d’un quart obtient une médaille, et moins de 8% une médaille d’or.
16.000 = les échantillons de vin participant aux présélections dans les départements.
1er = le rang de la France en Europe pour la production agricole, avec 18,1% du total : suivent l’Allemagne (13,4%), l’Italie (12,3%) et l’Espagne (10,6%).
490.000 = les exploitations agricoles en France (recensement 2010) ; mais, 174.000 ont disparu en 10 ans.
56 = hectares en moyenne par exploitation : c’est 13ha de plus qu’en 2000.
11,6 = en milliards d’euros, c’est l’excédent commercial de la filière agroalimentaire française. Le secteur se place juste derrière l’aéronautique pour ce qui est des exportations françaises. Les vins et spiritueux représentent 83% de cet excédent.
10.000 = les vétérinaires libéraux qui exercent dans 6.000 structures (cabinets, cliniques et hôpitaux vétérinaires). Le secteur emploie 14.000 salariés non vétérinaires et 4.000 salariés vétérinaires. Plus de 60% des structures vétérinaires ont une activité quasi-exclusivement canine.
36.500 = en euros, le revenu annuel moyen d’un agriculteur français, avec un grand écart suivant les métiers : en 2012, un céréalier gagnait 72.100 euros en moyenne, et un éleveur bovin 15.000 euros.