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EN ACTION – Le Béret Français se convertit au masque bio et recrute

Le 24 Avr. 2020

La petite équipe de l’atelier Bayonnais abandonne provisoirement le couvre-chef pour produire des masques lavables et répondre aux besoins du corps médical…

En réponse à la demande des collectivités de la région, l’équipe du Béret français a mis au point un masque issu de son savoir-faire et compatible avec son outil industriel.


La production de masques anti projections est désormais lancée sur une partie de ses machines à tricoter, utilisées habituellement pour la fabrication des bérets, à partir d’un modèle agréé.

Il s’agit de masques individuels destinés aux professionnels qui rencontrent un grand nombre de personnes lors de leur activité (hôtesses de caisses, forces de l’ordre…). Cette production made in Pays basque va permettre de lancer jusqu’à huit recrutements dont un profil de tricoteur sur machine.


« Nous avons aussi été sollicités par les mairies des villes voisines », souligne Rodolphe Grosset, directeur général, qui propose également le modèle sur le site internet de la marque. Le Béret Français compte aussi répondre aux demandes des entreprises privées du Pays Basque et du Béarn et plus globalement de Nouvelle Aquitaine.

La production de ce masque homologué pour un usage non sanitaire de type 1 est exclusivement réalisée dans l’atelier de Bayonne transformé et adapté, dans le strict respect des mesures sanitaires de distanciation et des règles d’hygiène. Le lavage de mains est obligatoire avant la prise de poste, et pendant la production les opérateurs portent des masques et utilisation du gel hydroalcoolique.


« Nous avons transposé tout le savoir-faire de l’équipe du Béret Français pour réaliser des masques en coton bio lavables et réutilisables, c’est le travail formidable d’une petite équipe qui s’est mobilisée pendant le confinement » se réjouit Rodolphe Grosset.

Ils sont lavables en machine à 60 °C après 4 heures d’utilisation en continu sans manipulation. Ils permettent de bloquer l’émission de postillons mais ne protègent pas d’une contamination via l’extérieur. C’est une barrière à la propagation des microbes par le porteur mais pas une substitution aux masques FFP2.


L’atelier fait face à un ralentissement de commandes pour son activité traditionnelle de bérets, reconnaît Rodolphe Grosset, « mais nous nous préparons à la réouverture des commerces en mai ».

Informations sur le site internet – cliquez ici

 

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