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Embouchure de l’Adour

Le 06 Juin. 2014

La pêche estuarienne menacée par Bruxelles ?

Evidemment, si l’on demandait aux pêcheurs de l’estuaire de l’Adour ce qu’ils pensent de l’Europe en ce moment, on imagine leur réponse furieuse. Car une directive toute européenne prévoit l’interdiction totale des filets dérivants.

Serge Larzabal (président du CIDPEM 64-40) et Patrick Lafargue (président du Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins, CRPMEM) ne décolèrent pas sur le sujet, arguant que la décision conduirait à la fin de la pêche estuarienne en France et constituerait un drame économique pour ceux qui la pratiquent.

Ce qu’il faut savoir…

Sur Bayonne, la mesure concernerait une vingtaine de bateaux immatriculés. Si l’interdiction est comprise pour la capture de grands migrateurs, du type thon germon, elle handicape ici la pêche de ces poissons d’eaux douces qui se plaisent en milieux salés, comme le saumon, la truite de mer, la lamproie, l’alose ou l’anguille, notamment.

PL PECHE adourestuaire1A l’époque, dérogation avait été accordée aux filets de moins de 2.5 kilomètres, utilisés notamment dans la pêche d’estuaire. Mais c’est aujourd’hui la dérogation elle-même qui est menacée. Sous prétexte que certains seraient dans l’illégalité. Et comme souvent, pour quelques comportements abusifs, c’est tout le monde qui trinque, honnêtes compris !

Les deux professionnels de la profession cités plus avant s’agacent de voir ainsi les petits pêcheurs utilisés comme mesure d’ajustement, surtout quand on sait que pour certains, cette pêche est leur unique biais de subsistance. Compensation matérielle ou pas, là n’est pas le problème, puisque l’équipement des pêcheurs ne constitue pas le noeud du problème.

Bruxelles souhaite que sa mesure soit instaurée d’ici le 1er janvier 2015, mais d’ici là, d’âpres discussions vont se dérouler. Avec un peu de chance, le temps que de l’eau coule sous les ponts de l’Adour… et laisse les pêcheurs assurer leur survie tout en continuant d’être les sentinelles de la qualité des eaux, une veille qu’on oublie trop souvent de saluer.

3 commentaires au sujet de cet article

  1. ABSOLUMENT D’ ACCORD ,ces pêcheurs détruisent les efforts de ceux qui loin en amont alevinent les gaves pour que ces saumons puissent revenir sur le lieu de naissance.Ces pêcheurs détruisent les chances des quelques rares qui reviennent après tous les pièges de l Atlantique

  2. Tout à fait d’accord Vignau. Mais malgré tout il faudra faire des compromis de manière à ce que les pêcheurs estuariens soient dédomagés. La solution Irlandaise serait à n’en pas douter la meilleure : Rachat des Licences et interdiction totale de tout filet en estuaire et sur une distance minimum de 300 m des côtes.
    Parce qu’il est vrai qu’aujourd’hui tous les effort financiers fait par les contribuables pour que le saumon, l’alose, la truite de mer et la pibale remontent les rivières et fleuves ne profitent surtout qu’à une catégorie : Les professionnels. Et le rapport économique est minable. Un saumon pris par un pêcheur à la ligne rapporte bien plus à la collectivité qu’un saumon pris par un professionnel.

  3. bonjour pour répondre a vos affirmation il faut arrêter de dire que les pêcheur sont des destructeur car les poisson remonte nos rivières par cycles cela fait 3 ans que les civelles remontent en abondance dans nos fleuve. en revanche tout les personnes comme vous sont bien contente de manger toute sortent de poisson mais dite vous bien que si le filet dérivant et interdit en europe nous mangeront que des poisson d’élevage nourrit a je ne ces quelle sortent de produits chimique remarque c’est la politique qui veut sa mangeons de la merde .En revanche vous oublier de préciser que le silure et l’un des plus grand destructeur de poisson qui lui et défendu par des incompétent qui sont assis dans leur bureau a pondre n’importe quelle lois. retrouver des silures avec le ventre plein de poisson blanc ainsi que des lamproie, manger des pigeon preuve a l’appui , une patte de veau retrouver y’a pas si longtemps dans le ventre d’un gros silure dans le lot et Garonne qui et une espèces protèges du grand n’importe quoi. il ne faut pas s’étonner du fort taux de chômage dans ce pays.

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