Et de 17, pour cette étape, une course inédite depuis plus de 30 ans, le parcours long de 65 km va pousser les hommes dans leurs derniers retranchements lors de ce sprint montagnard. Notre bon roi Henri IV profite et abuse de sa notoriété pour vanter les atouts de son pays béarnais.
Se lançant de Bagnères-de-Luchon, qui signa sa dernière présence comme ville de départ du Tour en 2012, l’équipe Béarn Pyrénées s’est préparée à vivre une journée de toute beauté tellement l’engouement du public se fait déjà sentir. Chaud, chaud, chaud… Henri fait son show sous une vague d’applaudissement à chacune de ses interventions.
Sur la route de Peyressourde en direction de Saint-Avenin, le parcours débute avec un léger dénivelé, et une foule impressionnante. Pour les amateurs d’histoire de l’Art, je vous invite à découvrir cette superbe église romane. Un cas d’école !
Poursuivant sa douce montée jusqu’à Garin, Henri se trémousse devant son trône pour amuser et courtiser les fans de cyclisme.
La chaleur comme la pente se font de plus en plus pesantes à l’approche du premier col de la journée, le col de Peyragudes à 1620 m. De première catégorie, ce col offre de nombreux emplacement au public pour réclamer leur souvenir 2018.
En redescendant vers Loudervielle, la Caravane du Tour s’offre une vue imprenable et majestueuse sur le lac de Génos-loudenvielle. Un petit détour par Estarvielle avant de revenir profiter de la relative fraîcheur du lac… Trop court ! Ne peut-on pas s’arrêter faire un “plouf” ? Point d’arrêt, il faut rester chaud pour gagner le cœur de nos voisins.
Loudenvielle en vue. Elle signe le départ de la nouveauté de cette année, le sprint de montagne. Arrivée à Génos, il est difficile d’imaginer que ce village compte un peu plus d’une centaine d’habitant tellement la foule est dense. On sent que nous avons à faire à un public de connaisseurs. Cette route chargée en lacets offre de nombreuses occasions à notre souverain pour faire la promotion de la richesse de notre belle région.
Le second col (1 ère catégorie) de la journée pointe le bout de son nez. Le col de Val Louron-Azet est la passage le plus rythmé de la course. Il permet de redescendre vers Azet, puis Saint-Lary-Soulan. C’est ici, que vous pourrez découvrir la nouvelle Maison du Patrimoine, la Maison du Parc National, et de la Maison de l’Ours.
Dès la sortie de Vignec, la caravane Béarn Pyrénées prend la direction du col du Portet à 2215 m, pour une arrivée au sommet sous des tonnes d’applaudissement.
Ce jeudi 26 juillet, la 18e étape part de Trie-sur Baïse, une petite bastide bigourdane du XIVe siècle (un peu plus de 1.000 habitants), aux portes du Gers. L’arrivée sera jugée à Pau, une nouvelle fois ville étape. Cette étape de transition, sans grosses difficultés, sera propice aux baroudeurs.
Pau bénéficie de retombées économiques importantes puisque la plupart des équipes y logent pendant 4 jours : des haltes rapides entre 2 étapes, mais du pain béni pour les hôteliers et restaurateurs.
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Photos : AaDT 64