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Contre les idées reçues…

Le 16 Mai. 2014

La filière va montrer le maïs sous son vrai jour

Ah ce pauvre maïs, qu’est-ce qu’on n’entend pas sur son compte ! Et qu’il lui faudrait des pesticides à n’en plus finir ! Et qu’il est grand consommateur d’eau ! Bien plus que le blé ou la pomme de terre, pardi !

Des allégations assénées avec conviction, et parfois une certaine dose d’animosité. Qui finissent par fatiguer sérieusement les acteurs de la filière maïs, lassés de ces préjugés erronés.

C’est pourquoi ils ont décidé de prendre le taureau par les cornes, ou du moins le maïs par l’épi, et vont organiser une campagne de communication, échelonnée sur trois ans, et qui sera diffusée en radio, sur le web, et dans la presse écrite.

Coût total, 3 millions d’euros, financés par l’AGPM (l’Association des Producteurs de Maïs) et les semenciers (GNIS et FNPSMS).  But de la communication en question ? Faire parler du maïs autrement.

Ce qu’il faut aussi savoir…

PL MAIS 4Et afin que vous soyez prêts à recevoir parfaitement cette campagne de publicité, préparons votre éducation : le maïs ne nécessite que peu de traitement chimique (vlan, première idée reçue démontée), de l’ordre de 1,6 traitement par an en moyenne ; un quart des surfaces de maïs seulement sont irriguées (vlan, deuxième idée reçue à laquelle on tord le cou) ; côté eau, pour produire un kilo de maïs grain, il ne faut “que” 454 litres quand le blé ou la pomme de terre en exigent 590 (vlan, troisième préjugé dégommé).

Alors évidemment, certains argueront que le maïs, semé au printemps, nécessite sa dose d’eau en été, en pleine période de tension sur le sujet, surtout dans l’Ouest de la France. C’est effectivement un élément dont sont conscients les semenciers et producteurs, mais qui ne justifie en rien la mauvaise publicité qui pèse sur le produit maïs !

Et puisqu’il est victime de sa mauvaise pub, espérons que la future campagne lui redonnera ses ors… Parce qu’il ne sert pas qu’à agrémenter vos salades estivales et ne pousse pas chez un géant vert qui fait “ho ho ho” à la façon Père Noël.

Alors, d’ores et déjà, adoptons notre propre slogan : le maïs sans malice est un vrai délice. Répétez…

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