Lectrice de PresseLib’ depuis plusieurs années, la cheffe d’entreprises a découvert cette initiative à travers les différents acteurs de la rubrique « Entrepreneurs solidaires ». Véronique Cazenave y adhère pleinement.
Après 20 ans d’expérience dans des entreprises industrielles et de services, elle a décidé de créer sa société en 2014 : Formation Ingénieur et Management (FIManagement). « J’ai trois activités principales : la conception de l’ingénierie de formation, la formation des managers et la création de modules de formation adaptés aux besoins en intra ou inter-entreprises ».
Véronique Cazenave travaille avec plusieurs entreprises locales qui font référence, comme Idélis, Safran, Lur Berri… mais également pour de grands groupes, à l’instar de La Poste, ERDF, Airbus, etc. Comme beaucoup d’entrepreneurs, elle est fortement impactée par l’épidémie. « Mon activité a diminué de 70% depuis le début du confinement. Habituée à aller dans les entreprises ou à louer des salles de conférences pour réaliser les formations, mon agenda s’est ainsi beaucoup allégé ».
Elle a donc dû s’adapter à la situation et réorganiser toute son activité pour pouvoir assurer les formations. « Je travaille en web conférence et crée des dossiers partagés pour avancer sur les formations en cours ».
En intégrant la démarche Entrepreneurs solidaires, Véronique Cazenave compte aider à sa manière les entrepreneurs qui connaissent des difficultés. « Avoir un point de vue différent sur nos problèmes, nous permet souvent de les résoudre. Je veux aider les chefs d’entreprises en fonction de mes compétences et de leurs besoins. Je peux par exemple leur permettre de clarifier leurs objectifs et leurs besoins et leur apporter une méthodologie de questionnement qui leur permettra de trouver les solutions pertinentes », assure la dirigeante de FIManagement.
Parallèlement, Véronique Cazenave n’a pas hésité à faire appel à un parrain parmi ceux qui, comme elle, ont proposé leurs services pour épauler les autres. « Je n’ai jamais connu de crise en tant qu’entrepreneur, et j’avais besoin d’un coaching. Notre échange téléphonique a duré une heure et m’a fait beaucoup de bien. Nous avons échangé sur les difficultés que je rencontre et cela m’a permis d’avoir un nouveau regard sur la situation de ma société », confie t-elle. « J’encourage les dirigeants impactés par cette période inédite à suivre mon exemple ».
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