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Une place pour l'éternité : à Lourdes ou à Nevers ?

Le 21 Mar. 2016

La dépouille de Bernadette Soubirous est très convoitée : une association espère réussir à la faire revenir sur sa terre natale

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Quelle affaire ! Et ce n’est pas fini ! Jugez-en plutôt, le débat est d’importance : Bernadette Soubirous doit-elle réapparaître à Lourdes ? Enfin, réapparaître, c’est de la formule de journaliste en mal de sensations, parce qu’en fait le mot exact serait “transférée”.

Ce qu’il faut savoir…


BERNADETTE SOUBIROUSCeux qui maîtrisent leur sujet savent que Bernadette avait choisi, à la fin de sa vie, d’être religieuse de la Charité à Nevers. Un éloignement, car elle avait du mal à résister (à l’époque déjà) aux sollicitations de la presse et des pèlerins !

C’est là-bas qu’est encore aujourd’hui sa dépouille remarquablement conservée. Et l’évêque de Nevers n’est pas prêt à la laisser repartir et refuse tout débat sur le sujet. Vrai que Bernadette reste une manne “touristico-religieuse” qui fait venir les croyants en masse pour la visiter.


BERNADETTE SOUBIROUS 4Mais à Lourdes, José Marthe, conseiller départemental du canton de Lourdes, ne l’entend pas de cette oreille. Il a créé, il y a un moment déjà, l’association « Pour le retour de Bernadette à Lourdes ». La petite bergère, on s’en souvient ou pas, reçut 18 fois la visite de l’Immaculée Conception, à partir de 1858 (et non pas 1958 comme l’indiquent nos confrères de BFMtv, toujours à la pointe du détail historique !).

L’association menée tambour battant par José Marthe a dû, d’abord, montrer patte blanche, affirmer qu’elle n’était pas animée par de tristes motifs mercantiles de petits vendeurs du temple, mais avec un vrai fondement légitime (plusieurs descendants de la famille de Bernadette font partie de l’association et ont rejoint le mouvement)…


LOURDES grotte1Devant les refus répétés des autorités, José Marthe envisage même de durcir le ton, et en tout cas, d’en référer au Pape… Alors, Lourdes ou Nevers ? Et dire que Bernadette voulait juste fuir la pression des médias, et que, un siècle et demi plus tard, elle s’y retrouve encore confrontée, ironie sans miracle…

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