« La ville douce, comme avant, mais en mieux ». C’était le slogan choisi par l’ancienne municipalité paloise pour annoncer la transformation du quartier du Hédas.
Avec l’arrivée de l’équipe menée par François Bayrou, on vise nettement plus haut, puisque le projet, qui demain va devenir réalité, peut se résumer désormais par « Comme avant, mais encore mieux que le mieux. »
Ce qu’il faut savoir…
En fait, ne jouons pas sur les mots. Tout le monde était conscient qu’il fallait rénover ce quartier insolite et charmant, niché au cœur de la ville.
La preuve, le maire actuel, alors dans l’opposition, avait approuvé le projet. Et à force d’en parler, la réalité est là, du moins à partir de juin, quand les travaux commenceront.
Ce qui diffère de l’ancien plan est niché dans une série de détails, dont certains à valeur fortement symbolique : un accès facilité pour les personnes à mobilité différente, des aires de jeux supplémentaires, un éclairage amélioré et l’introduction d’un « Jardin des senteurs » qui intrigue autant qu’il fascine.
Des améliorations qui se traduisent par un coût supplémentaire mais qui donneront toute sa dimension à ce site exceptionnel qui irrigue tout le centre ville.
Six « scènes » successives permettront une « oxygénation » de la cité, de son coeur aux rives du gave de Pau.
Ainsi une « coulée verte » (terme piqué au XIIe arrondissement parisien) sera implantée de la place d’Espagne à celle de la Monnaie. Et en bas de Bosquet, une canopée (non, ce n’est pas un canot pneumatique, mais l’étage supérieur d’une forêt) nous accompagnera pour rejoindre ce nouveau Hédas.
Et puis, roulement de tambour, voici enfin, sur la future place Récaborde, le fameux Jardin des Saveurs, avec verger, roseraie, jardinières, plantes, avec effluves, senteurs et parfums garantis.
Si tout fonctionne comme sur des roulettes, les travaux seront terminés à l’été de l’an prochain.
On a déjà hâte d’y être.
Les dessous du Hédas à Pau par Elodie Descoustey
(Clap Patrimoine, Fondation du Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne)