La crise sanitaire a déclenché une flambée des prix de l’immobilier, comme l’a relevé le Figaro en reprenant les chiffres des notaires. Les villes moyennes et particulièrement les appartements et maison des villes côtières sont les plus recherchés.
Si le marché immobilier reste très dynamique, les fortes hausses déjà enregistrées depuis 2019 ont un peu freiné les ardeurs des acheteurs. « D’ici à la fin de l’année, la tendance devrait donc être à la stabilisation » souligne notre confrère.
Cette évolution est due, notamment, à des taux de crédit qui sont restés très bas. Ils permettent en effet d’emprunter davantage en rallongeant la durée des prêts. De quoi générer un afflux d’acquéreur spectaculaire, d’autant plus avec l’impact des confinements sur les envies immobilières des Français.
Les recherches des acheteurs ont sensiblement évolué, souvent au détriment des grandes métropoles. Les villes moyennes, et plus particulièrement celles à proximité de la mer, ont ainsi vu les prix de l’immobilier faire un nouveau bond.
Voici le prix du m2 pour les appartements anciens au 30 juin 2019 et son évolution sur 1 an, dans quelques villes du bassin de l’Adour.
- Biarritz : 6670 € (+12,8%)
- Saint Jean de Luz : 5680 € (+8,1%)
- Capbreton : 5110 € (+8,4%)
- Ciboure : 4760 € (+8,1%)
- Anglet : 4260 € (+11,0%)
- Seignosse : 3960 € (+11,2%)
- Hendaye : 3760 € (+3,1%)
- Urrugne : 3490 € (+2,5%)
- Bayonne : 3450 € (+11,8%)
- Mimizan : 3150 € (+10,3%)
- Biscarosse : 2870 € (+5,6%)
- Cauterets : 2780 € (+10,7%)
- Dax : 2010 € (+3,9%)
- Mont de Marsan : 1770 € (+10,4%)
- Pau : 1700 € (+10,1%)
- Auch : 1420 € (+10,7%)
- Tarbes : 1120 € (+8,7%)
- Oloron : 1040 € (+0,0%)
- Lourdes : 1030 € (-0,8%)
- Arcachon : 6790 € (+11,4%)
- Bordeaux : 4550 € (+5,9%)
- Toulouse : 3130 € (+8,4%)