Jean-Marie Chadourne n’a jamais oublié la terre de sa naissance. Même ingénieur au ministère de la Défense à Paris, on le croisait dans l’avion le vendredi soir, revenant passer ses week-ends à Juillan, près de son amie, ou visiter ses parents. Pourtant, c’est un homme occupé.
Et…
En temps qu’ingénieur divisionnaire d’études et de fabrication (Idef), c’est au Centre d’expertise aérienne militaire de Mont-de-Marsan que l’on peut le trouver en ce moment, et sur le site d’essais de Captieux, les yeux rivés sur son “bébé”, un drone LEMM, comprendre Long Endurance Multi Mission.
Ce qu’il a de si particulier ? Une pile à hydrogène, développée par Jean-Marie, et qui lui permet de voler quatre fois plus longtemps que les autres. D’ici quelques mois, on parle d’une autonomie qui approchera les 7 heures de vol pour ce drone révolutionnaire.
Evidemment, les militaires ont vite relevé les qualités et applications possibles de ce type d’appareil, pesant à peine dix kilos et tenant dans un sac à dos, alors que les piles à combustible seront également miniaturisées.
Des vies moins en danger avec ce drone qui peut approcher des zones avec explosifs, ou contaminées par du nucléaire, du radiologique, du biologique et du chimique, une reconnaissance avancée sur certaines zones, la protection des bases aériennes, l’éventail est large…
Sûr que le LEMM va faire parler de lui, on parie ?