A peine diplômé des Beaux-arts de Paris, Jean Claracq est d’ores-et-déjà sur le devant de la scène artistique : signé par une belle galerie parisienne, il a également fait l’objet d’articles pour Beaux Arts Magazine.
Un peu plus de deux ans après sa sortie de la plus célèbre école d’art en France, Jean Claracq séduit les professionnels. Mais déjà, il s’était signalé sur les bancs de l’École d’art intercommunale de Digne-les-Bains, qui lui a ouvert alors les portes de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris.
Parallèlement, le brillant étudiant est sélectionné pour participer au concours Artagon : une exposition internationale très prisée.
En décembre 2018, à sa sortie des Beaux-arts, il est immédiatement repéré par la Galerie Sultana, un établissement parisien réputé, qui décide de le signer pour l’exposer et le soutenir. Ce fut également le cas de la Fondation Louis-Vuitton, qui oeuvre pour rendre l’art et la culture accessible à tous.
C’est à cette occasion que Jean Claracq rencontre Fabrice Bousteau, rédacteur en chef de Beaux Arts Magazine, qui lui conseille de participer au concours organisé par la Fédération Française de Tennis et les organisateurs de Roland-Garros.
Ni une ni deux, notre artiste basque s’est lancé dans l’aventure, quelque peu particulière, puisque pour postuler, il fallait, au préalable, être désigné comme candidat. Il a donc été reçu, avec deux autres artistes, dans le temple du tennis de la Porte d’Auteuil pour assister au tournoi 2020. Une occasion de côtoyer bon nombre de jeunes tennismen, aux dents longues, qui se tuent à la tâche pour tenter, un jour, d’arriver au sommet.
Un parallèle est vite fait entre ces sportifs et les artistes, qui, eux aussi, travaillent souvent très longtemps et très dur, dans l’ombre, avant de pouvoir goûter un jour au succès. De quoi inspirer Jean Claracq pour réaliser son affiche.
On peut ainsi y voir un tennisman, assis contre des tribunes, très certainement exténué après l’effort. Autour de lui, rien, ni personne, si ce n’est deux écrans géants qui montrent des scènes totalement différentes. La première représente une star du tennis, dans un bain de foule, signant des autographes à tout-va. La deuxième, le court central, Philippe-Chartrier, bondé. Le tout avec en arrière-plan le célèbre stade.
Jean Claracq donne ainsi le ton de son univers artistique. Sa création ressemble bien plus à une peinture, une oeuvre d’art classique, qu’à une affiche moderne pour un événement sportif. La scène semble comme figée dans le temps : un moment, qui paraît anodin pour le spectateur, mais qui semble très intime au sportif. La présence d’écrans, la modernité, caractérise également l’art du jeune Basque.
L’artiste cherche, au travers de ses oeuvres, à la fois à rendre hommage à l’Histoire de l’art, construite à travers les siècles, et à toucher le plus de monde possible. Selon lui, l’art ne doit pas être exclusif pour telle ou telle personne ; chacun doit pouvoir le voir et le comprendre, à sa manière.
Cette affiche, que vous soyez simple spectateur, amateur de sport ou professionnel d’art, vous intriguera forcément.
Plus d’informations – @jeanclaracq sur Instagram.