Le président de Jazz in Marciac est un homme heureux. Ce festival qui a atteint une réputation mondiale avec une programmation toujours plus extraordinaire, peut se vanter de pouvoir s’appuyer sur une organisation économique solide. Avec 60.000 entrées payantes pour 16 concerts, des mécènes et des partenaires de plus en plus nombreux, un soutien de l’Etat et des collectivités territoriales, le JIM se finance bien et génère des retombées locales exceptionnelles : une manne estimée à plus de 7 millions d’euros.
Jean-Louis Guillaumon a dévoilé une première tête d’affiche : le jeune pianiste, Jamie Cullum, reviendra dans la cité gersoise pour l’édition 2014 qui combinera les nouvelles stars du jazz mondial et les figures de légende.

Jamie Cullum a montré à Marciac qu’il était un showman accompli, menant son spectacle tambour battant, se présentant sur scène avec un verre de Saint-Mont en main, sautant sur son piano, se livrant à mille gambades et facéties avant de se dépouiller de sa cravate, puis de son veston, de sa chemise, enfin, pour la plus grande joie du public. Mais ses pitreries ne sauraient occulter son talent proprement musical, qu’il joue du piano et des claviers ou chante comme un crooner un peu canaille. C’est un surdoué capable de virtuosité.

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