Jean-Marc Delcasso a, en quelque sorte, ouvert le cahier des doléances à l’occasion de l’assemblée générale des chasseurs des Hautes Pyrénées, samedi dernier. Les raisons du mécontentement, voire de la grogne, sont nombreuses.
Il y a d’abord la réforme de l’examen du permis de chasser du 1er janvier 2014. Elle a fait chuter le taux de réussite de 94% à 71% selon le président de la Fédération départementale.
Les changements intervenus dans l’indemnisation des dégâts agricoles causés par le grand gibier interpellent également les chasseurs. Jean-Marc Delcasso se demande notamment pourquoi les chasseurs sont les seuls à devoir payer pour les dégâts commis par les chevreuils, cerfs et sangliers.
Et le président de s’interroger aussi sur l’encadrement de plus en plus strict de la chasse. Il a rappelé le nouveau statut des animaux, désormais reconnus par le code civil comme des êtres vivants doués de sensibilité et non plus comme des biens meubles. Des atteintes à la liberté de chasser qui, selon lui, peuvent expliquer la baisse des effectifs dans les rangs des chasseurs.
La Fédération des Hautes Pyrénées compte 8 610 adhérents, un effectif en baisse de 1,3%. Pourquoi tant d’acharnement interroge le président qui rappelle que la chasse génère en France 2 milliards d’euros.