L’enjeu de cette démarche, Entrepreneurs solidaires, est de permettre à des dirigeants de se serrer les coudes pour affronter cette période extraordinairement compliquée qui sera décisive pour maintenir, puis redynamiser le formidable tissu de TPE et PME sur le bassin Adour Gascogne (Pays Basque, Béarn, Landes, Bigorre, Gers).
« Dans cette situation, l’écoute, l’échange et l’entraide sont des notions cruciales. C’est pour cela que j’ai décidé d’adhérer à la démarche Entrepreneurs solidaires, en espérant pouvoir aider de nombreux entrepreneurs à avoir un autre regard sur leurs problèmes », assure Sébastien Duprat.
« Les démarches solidaires manquent dans le monde de l’entrepreneuriat. C’est important pour des créateurs d’entreprise comme nous de pouvoir compter sur un réseau d’acteurs très divers », souligne Sébastien Duprat. « Surtout des chefs d’entreprise expérimentés qui acceptent d’accompagner bénévolement ceux qui n’ont pas encore vécu ce genre de tempête ».
PresseLib’ a mis en place une plateforme qui leur est dédiée. Pour y accéder, les chefs d’entreprises accompagnateurs et ceux sollicitant un accompagnement doivent s’inscrire en ligne. Une fois inscrits, ils auront accès à une page Facebook à partir de laquelle ils pourront développer d’eux-mêmes, et en toute liberté, les relations les plus pertinentes et efficaces.
Actuellement, l’activité de la start-up landaise tourne au ralenti. Mais la situation risque de rapidement évoluer : « Nous soutenons les établissements de santé en produisant des équipements de protection individuelle, mais également du matériel médical. Nous attendons l’aval des autorités pour commencer la production », révèle le dirigeant de Free Spirit Design.
Sébastien Duprat s’est lancé dans l’aventure en février 2016 avec la création d’une micro-entreprise, Free Spirit Design, avec de belles ambitions qui se confirment depuis. « Nous avons rejoint l’écloserie d’entreprise de la Communauté des communes du Pays d’Orthe et Arrigans, il y a un mois. Ce qui nous permet de bénéficier de moyens matériels indispensables, mais aussi d’avoir un espace de travail plus grand qu’à Domolandes », précise ce dirigeant plein d’enthousiasme qui compte intégrer peu à peu les différentes activités sous-traitées aujourd’hui.
Avec ses différents modes d’impression 3D, par dépôt de fil fondu, en stéréolithographie, par frittage de poudre… la société peut répondre à de très nombreuses demandes aussi bien pour les particuliers (par exemple pour fabriquer des pièces de réparation pour l’automobile ou pour l’électroménager) que pour des maquettistes, des architectes ou encore pour des industriels dans l’aéronautique et l’agroalimentaire, et même pour la Marine nationale.
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