Qui vivra, verrat. Et heureusement que j’ai la chance d’assister à ça ! Une renaissance, vous dis-je. Au fait, j’oubliais de me présenter, je suis le Porc Noir de Bigorre. Peut-être un caractère de cochon, mais qui vous rappelle sans cesse que dans le cochon, tout est bon. Enfin, surtout chez moi, parce que ma réputation n’est plus à faire.
Ce qu’il faut savoir…
L’année 2015 m’a vu chouchouté, j’ai eu droit à deux AOC, l’une pour mon jambon, l’autre pour ma viande fraîche. Et si Cervantès assurait que “cochon emprunté grogne toute l’année”, je promets de ne pas grogner, car c’est du côté de la zone Pyrène Aéropôle que vont être construits mes futurs appartements, enfin j’exagère peut-être un peu en parlant d’appartements. Plutôt des locaux….
Mais non, je n’envisage pas de faire dans l’aéronautique, pensez donc. Je me rapproche en fait des Salaisons de l’Adour qui assurent la grande partie de mon séchage. Pas du travail de cochon. C’est qu’entre le Consortium (regroupant plus de 50 éleveurs, 3 salaisonniers, 2 artisans-charcutiers, 2 conserveurs et la Confrérie) qui m’est dédié, la Sica, les éleveurs et, bref, une filière qui se structure pour le moins intelligemment, il fallait au moins ça.
C’est que nous sommes copains comme cochons ! Et sommes partis pour élever les cochons ensemble.
A priori, les nouveaux locaux, dont on promet qu’ils seront beaux, devraient être livrés pour juillet prochain. Je ne me demande même pas si c’est du lard ou du cochon. Et j’espère qu’on ne me fera pas un tour de cochon en prenant du retard sur les travaux.
On en reparlera pour l’inauguration, même s’il doit faire un temps de cochon… Mon petit groin dit que tout ça sent bon…