Ibon Areso, si vous l’ignorez, est le nouveau maire de Bilbao. Il a pris la suite de Iñaki Azkuna, emporté par une longue maladie.
Mais ce nouveau maire semble un personnage à part, bien décidé à marquer de son empreinte certes sa ville, mais aussi la Biscaye tout entière et pourquoi pas le Pays basque ?
Ce qu’il faut savoir…
On ne va décidément pas le limiter à l’une de ses premières initiatives d’élu, lorsqu’il a décidé de remiser les portraits des anciens maires franquistes à la cave. Pas détruits, non. Mais plus trônant avec arrogance à la vue des élus abertzales. Une vraie volonté d’apaiser, et d’apporter un maximum de démocratie.
C’est toujours Ibon Areso qui a oeuvré pour que l’histoire cesse de revenir sans cesse sur les déchirements du passé, notamment avec les heures sombres des GAL et prononcé le premier le terme de “réconciliation”.
C’est certainement ce qui a valu à cet architecte-urbaniste de formation d’obtenir, cette fin novembre, un “Bihotza Sariak”, une reconnaissance honorifique pour son travail public.
Le Bihotza Sariak est remis à des “entités ou personnes pour leur grand coeur, ceux qui portent la responsabilité sociale, la solidarité et la passion à l’égard de Bilbao et de la Biscaye.”
Ibon, il est vrai, s’est imposé pour sa façon généreuse de gérer la mairie de Bilbao et surtout pour avoir obtenu, sur cette terre encore un peu déchirée, le respect de tous les groupes politiques. On l’avait connu oeuvrant à la modernisation de sa ville, dont on peut constater les évolutions architecturales au fil des ans.
On le retrouve, homme de paix et de réconciliation à la tête de sa ville. Des comme Ibon Areso, on en voudrait partout !