Après un jour de repos qui n’en était pas un, l’équipe béarnaise et son bon roi sont repartis glaner des faveurs au bord des routes menant aux Pyrénées. Humez ces senteurs qui fleurent bon notre terroir. Une 16ème étape de 218 km qui amènent les coureurs au cœur de nos montagnes.
Au départ de la cité occitane, en pays cathare, la caravane Béarn Pyrénées contemple le château comtal et ses remparts tout en répondant aux appels de fans.
En direction de Pamiers, Henri IV, regonflé à bloc à l’idée de revoir ses Pyrénées natales, fait preuve d’ingéniosité pour conquérir le public. Ce n’est pas la première côte de catégorie 4 qui va freiner les ardeurs du souverain, surtout au passage de “La Force” (Village occitan).
Pamiers, ville du Tour de France pour la première fois en 2010, montre beaucoup de ferveur et d’effusion de joie lors du passage de la caravane à proximité de la cathédrale Saint-Antonin. Quelle belle épopée ariégeoise !
Le Tour traverse de nombreux villages, comme Pailhes, Sabarat, Le Mas-d’Azil faisant le charme de cette contrée. Les premières montagnes commencent à pointer leur nez. La montagne du Plantaurel, ou au loin la chaîne Pyrénéenne.
Aux abords de Saint-Girons jusqu’à Audressein, les coureurs mesurent la taille de leur mollet et leur résistance lors de ce sprint. Cette portion de route, longeant le piémont, offre des moments incroyables à Bearny et à Henri IV.
La promotion de notre belle région bat son plein avant de pénétrer en Haute-Garonne.
Saint-Lary s’ouvre devant notre bon roi Henri IV, et la montagne se fait de plus en plus présente. La team Béarn Pyrénées continue de régaler les fans, alors que le col du Portet d’Aspet (côte de 2ème catégorie, 1078 m) est déjà là.
La sinueuse route balance les acteurs et les invités du Tour. Chaque virage est une chance pour notre région de mieux se faire connaitre auprès des Haut-Garonnais. Ça “balance pas mal” à l’approche du col de Menté (col de première catégorie à 1360 m d’altitude).
Prenant de la hauteur, notre bon roi de Navarre n’hésite pas à franchir la frontière espagnole pour aller chercher nos frères latins et les convertir au Béarn. Ce passage est l’occasion de tester la notoriété de Nouste Henric, de notre sport ancestrale qu’est le rugby, de notre terroir et de notre culture.
Le parcours espagnol se termine par un col de 1ère catégorie, le col du Portillon (1292 m), qui permet, à notre suite royale de rentrer en France. Encore quelques kilomètres de montagne, et le premier des béarnais pourra savourer de goûteux porcs noirs de Bigorre à Bagnères-de-Luchon.
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Photos : AaDT 64
Diaporama 1
Diaporama 2
Diaporama 3 – retour sur le village béarnais
Diaporama 4 – retour sur le village béarnais
