Val de Gascogne, dont le siège social est à Sainte-Christie, a développé des sites sur cinq départements : le Gers, les Hautes-Pyrénées, l’Ariège, la Haute-Garonne et le Lot-et-Garonne.
Sous l’impulsion de son nouveau président, Cédric Carpenne, céréalier et éleveur bovin et porcin à Simorre, le groupe coopératif a notamment développé une gamme de services Val’expert avec l’arrivée de « be Api », agriculture de précision. Avec de nouveaux modes de production, elle veut saisir « une formidable opportunité d’améliorer la compétitivité et l’image de l’agriculture. »
La volonté affirmée de Val de Gascogne est de « poursuivre l’innovation et le dialogue, enjeux majeurs pour continuer à tisser des liens durables avec ses adhérents. » Entouré de cinq vice-présidents, et quatre autres membres du Bureau, Cédric Carpenne veut accélérer la mise en place de démarches innovantes pour anticiper les évolutions du marché.
Pas étonnant dès lors que Val de Gascogne s’engage dans la démarche « be Api » (whoua, le jeu de mots !), avec la mise en place de trois GIEE (groupement d’intérêt économique et environnemental), et la cooptation de huit administrateurs stagiaires qui doivent apporter du sang neuf au sein du conseil d’administration. Une démarche qui vise à améliorer la fertilité, et « homogénéiser les rendements ».
Autrement dit, Val de Gascogne entend se positionner comme un leader en matière d’agriculture de précision. Il s’agit « d’accompagner au mieux les agriculteurs en leur apportant des solutions efficaces qui fonctionnent, pour faire de l’agriculture de précision un véritable mode de production d’avenir ».
L’agriculture de précision consiste notamment à moduler les interventions culturales et les doses d’intrants en fonction de l’hétérogénéité intra-parcellaire. D’où la nécessité de soutenir les agriculteurs qui s’engagent dans cette approche avec « un accompagnement technique, personnalisé et de proximité que seules les coopératives sont à même d’assurer ».
Dans les chiffres, Val de Gascogne, ce sont 500.000 tonnes de productions végétales dont 6.000 en bio, 225 millions d’euros de chiffre d’affaires, 11.000 hectares de productions sous contrat et quelque 6.000 adhérents. Il ne leur manque plus qu’un site Internet qui fonctionne et à eux, le succès…
Le groupe coopératif gersois intervient dans la collecte des productions végétales et dans l’approvisionnement des agriculteurs. Il est également fortement impliquée dans le développement de ses filières : la meunerie, la viticulture, les semences, la nutrition animale, l’élevage et la diversification.