Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l’Economie, n’en finit plus de faire parler de lui. Y compris dans le Sud-Ouest, où il était en visite ces derniers jours.
C’est plus précisément à la “filière bois” qu’il est venu s’adresser, en visitant l’usine de Mimizan (Landes) du Groupe Gascogne.
S’il n’a pas fait d’annonce grandiose, il a toutefois précisé que le gouvernement comptait mettre en place “un contrat de filière” pour le bois, et ce dans le but d’optimiser les investissements dans ce secteur qu’il a défini comme “fondamental”. C’est un comité qui a été chargé de définir son contenu.
Ce qu’il faut savoir…
Il a également souligné que “En France, on a une forêt formidable, une des plus belles d’Europe, une des plus riches, mais dont la production est très mal organisée”.
Une forêt formidable, en effet, puisqu’elle est la troisième d’Europe.
Il sait que le sujet est sensible dans la région, puisque la filière bois compte 250.000 salariés sur tout le territoire français, dont 35.000 dans la seule région Aquitaine.
Là où le bât blesse, c’est qu’en dépit de ses exportations de bois, le pays importe des produits finis, un point douloureux qui est même la seconde cause de son déficit commercial.
L’histoire d’un paradoxe à régler d’urgence.
Le ministre a indiqué qu’il avait conscience de l’importance de cette filière, et de sa possibilité de contribuer au redressement du pays, Et que c’est pour cette raison qu’elle faisait partie des 34 plans de la nouvelle France industrielle.
En principal acteur du secteur, premier producteur européen et deuxième mondial (pour le papier kraft naturel frictionné), le Groupe Gascogne qui est passé par bien des difficultés, a du être sensible à cette prise de conscience active. Espérant que tout ça n’est pas du bois !
Cela fait tellement longtemps que les politiques annoncent des priorités autour de la forêt. Mais il n’y a pas beaucoup de concrétisation derrière
Il faut clairement rendre les structures des nouvelles constructions en bois obligatoires et arrêter avec le béton armé qui détruit les ressources, rends le travail pénible, le confort d’exploitation médiocre et le développement durable impossible.