Noël approche et déjà, il est temps de penser au repas de réveillon. Huîtres, foie gras, caviar volaille, bûche, c’est la tradition et vous y avez déjà pensé.
Et si, pour une fois, vous osiez sa majesté la truffe ? Cette pépite noire sublimera vos plats, soit en fines lamelles craquantes, soit râpée sur une poularde.
Les possibilités sont infinies. Inconvénient : son prix. Encore que cette période des fêtes soit peut-être le bon moment pour vous offrir un tel plaisir, car passé le Nouvel An, les prix flambent rapidement.
Ce qu’il faut savoir…
Et pour une fois, la quantité est là, contrairement aux deux dernières années, grâce aux pluies estivales et au froid de ces derniers jours, permettant au champignon de mûrir dans de bonnes conditions.
Dans notre région, sur les marchés de gros, inaccessibles pour nous, elle s’est vendue à 300 euros le kilo, passant au détail à 500, voire 700 pour l’acheteur lambda. N’imitez pas ce restaurateur de Hong-Kong qui s’est adjugé son champignon favori de 750 grammes pour… 100.000 euros.
Inutile pour autant de viser haut, en achetant une grosse truffe, car il vous suffira de 5 à 10 grammes par convive pour le rendre heureux.
Mais attention, les premières de la saison manquent parfois d’odeur ; n’hésitez pas à faire appel au meilleur juge de paix : votre nez et votre nez seul repèrera vite son effluve incomparable de sous-bois, de terre et d’humus.
Une astuce : si vous préférer gâter vos proches plutôt que d’enrichir l’épicier, il existe d’autres façons de profiter de la truffe. Par exemple en vous procurant une huile d’olive à la saveur truffe noire (10 euros), une moutarde à la truffe (12 euros), une crème de parmesan à la truffe (10 euros), voire un spay vinaigre balsamique à l’arôme de truffe.
Ça craquera beaucoup moins en bouche, mais vous en aurez au moins la saveur. Allez, bonnes fêtes !