Il y avait bien longtemps que nous n’avions pas ici affiché avec insolence notre grande science. Exemple ? Comment dit-on “abeille noire du Pays basque” en basque ? Euskal Erle Beltza. Oui, c’est balèze.
Et on ne parle pas de “pollenisation” mais de “pollinisation”. Pas la peine de choper les abeilles avec notre érudition sublime, car c’est justement d’elles que nous souhaitons parler aujourd’hui.
Ce qu’il faut savoir…
Car il existe une abeille endémique du Pays basque, la noire ou beltza, portée par une association d’apiculteurs locaux, aidés par le Conservatoire des Races d’Aquitaine.
L’association en question agit pour la conservation de cette abeille noire, faisant notamment de la formation à l’apiculture, et ayant installé un rucher conservatoire, notamment à Itxassou, pour y favoriser la pollinisation des fleurs, vergers et cultures locales, comme la célèbre cerise (d’Itzassou, beltza ou noire elle aussi) et les non moins célèbres piments d’Espelette.
En 2014, le Conservatoire a permis la réalisation de documents d’information et l’installation de ruchettes de capture d’essaim.
Pour continuer à étaler notre grande science, précisons que son petit nom (à l’abeille noire, suivez un peu) pour les intimes est “Apis mellifera mellifera, que son corps est entièrement foncé, et que parfois on peut observer des petites taches brunes sur l’abdomen.
Oui, oui, la quatrième bande de poils (tomentum) situé à l’extrémité de son abdomen est très étroite, vous avez raison de le préciser (et de bons yeux !). Soumise à de nombreuses menaces, entre pollution génétique (trop d’abeilles étrangères) et produits phyto-sanitaires toxiques, elle avait besoin d’une association pour la défendre.
C’est fait et bien fait grâce à l’association Euskal Erle Beltza à Itxassou (courriel : erlebeltza@laposte.net). Une attention tout miel…