Si rien n’est fait, on pourrait d’ici peu voir ce type d’annonces immobilières à Guéthary : “À vendre maison, 400 mètres de la mer, mais d’ici quelques années, les pieds (et le reste) dans l’Océan”.
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Une blague, d’ailleurs reprise par Peyuco Duhart, président de l’Agglo Côte basque, qui jure qu’à l’horizon 2040, on ne se baignera pas à Sare ou Ascain, mais aussitôt tempérée par une préoccupation bien réelle.
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Ce qu’il faut savoir…
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Car l’étude confiée, il y a maintenant deux ans au BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) a permis d’y voir plus clair sur l’érosion des côtes au Pays basque.
À force de recherches sur le terrain, de mesures, de croisement de données, d’études plus scientifiques les unes que les autres, ils ont pu dessiner le visage de la côte à horizon 10 à 30 ans.
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Et là, même si la situation n’est pas urgentissime, elle apparaît préoccupante, annonçant un recul de la côte rocheuse en moyenne de 15 à 50 centimètres par an selon les secteurs.
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Il faudra attendre 2016 pour que l’étude soit complétée et que des mesures officielles soient prises. Mais 2016 arrive à grand pas, et les maires doivent déjà penser à leur future protection.
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Guéthary serait en danger sans ses digues, perrés et enrochements, tandis que Urrugne qui s’est peu protégée jusqu’à présent semble particulièrement exposée, côté littoral.
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En tout cas, avoir pris le problème à bras le corps, sans faire la politique de l’autruche, et en anticipant, devrait permettre de se protéger d’un futur… naufrage à grandeur réelle.
Finalement, il faut investir à l’intérieur pour être au bord de la mer demain.