Comme l’ont souligné ces jours-ci plusieurs épidémiologistes, il devient urgent de ne plus attendre quand la plupart de nos voisins subissent la virulence de ces variants.

Après deux confinements, du 17 mars au 11 mai puis du 30 octobre au 15 décembre, la France pourrait donc être à nouveau cloîtrée pendant au minimum 3 semaines, dès le week-end prochain ou le suivant. C’est malheureusement l’hypothèse la plus probable.

Reste à savoir quel sera le niveau de ce confinement.

Le gouvernement semble vouloir, à tout prix, garder les écoles ouvertes, même si les mutations du virus semblent toucher davantage les enfants pour en faire des sources de contamination.

Est-ce que l’on reviendra à la fermeture des commerces « non essentiels » ? Rien n’est moins sûr étant donné la polémique engendrée par cette classification.

Comme ailleurs en Europe, la mutation « anglaise » du covid devrait devenir rapidement majoritaire en France. Il est confirmé que ce variant est nettement plus contagieux (de 50 à 70%), alors que le premier ministre britannique, Boris Johnson, a déclaré qu’il pourrait aussi s’avérer plus mortel en tuant 1,3% des personnes infectées.

De nombreux pays européens ont déjà dû se résoudre à un nouveau confinement (Royaume-Uni, Allemagne, Portugal…) plus ou moins strict.

En France, qui en serait ainsi à son 3e confinement quand la plupart des autres n’en sont qu’au 2e, on redoute les effets sur des catégories de personnes déjà fortement affectées par cette longue crise sanitaire ; mais aussi l’impact sur les plans économique et social.

On devrait en savoir dans la semaine.