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LGV Sud Europe Atlantique

Le 17 Juin. 2014

Enquêtes publiques pour Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse à l’automne ?

Aux dernières nouvelles, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, aurait validé le lancement des enquêtes publiques sur le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), concernant les nouvelles lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse. Mais, il faut rester prudent…

En effet, en fin d’année dernière, le préfet coordonnateur du GPSO, Michel Delpuech, avait confirmé qu’elles seraient lancées dès ce mois de juin, pour des déclarations d’utilité publique (DUP) en 2015. Depuis, l’incertitude règne.

Ce qu’il faut savoir…

PL LGV 2Rappelons que l’achèvement du long tronçon Tours-Bordeaux (en chantier) est prévu pour 2016. Les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax étaient programmées en 2027, tandis que la liaison Dax-Espagne étaient repoussée à 2032, voire plus tard.

Les enquêtes d’utilité publique devraient durer environ huit semaines. Les commissaires enquêteurs auront ensuite un mois pour remettre leurs conclusions.

Enfin, les préfets signeront les DUP dans le délai d’un an. Dans l’état actuel des choses, cette phase pourrait s’achever début 2016.

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PL LGV 0Il faudra ensuite que le Conseil d’État signe le décret correspondant. Il aura 18 mois pour cela, ce qui amène  au printemps ou à l’automne 2017. Bien entendu, à condition que les oppositions et les recours, ne viennent pas perturber ce calendrier.

Enfin, une fois le décret signé, le chantier sera encore loin de pouvoir être ouvert. Il faudra, auparavant, lancer les phases de préparation pour intégrer la loi sur l’eau, prendre en compte l’archéologie préventive, s’occuper des espèces protégées, etc.

3 commentaires au sujet de cet article

  1. Est-il juste , pour l’égalité des territoires ,que le débat public sur la desserte LGV Béarn-Bigorre, qui était financé, ne soit pas lancé impérativement en même temps que les enquêtes au sud de Bordeaux. Ne pas le faire, et ce n’est pas une question d’argent, serait une insulte à l’avenir de la région Béarn-Bigorre. C’est donc impensable et inadmissible.

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