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L’hôpital de Mont-de-Marsan s’essaie au mécénat

Le 22 Déc. 2019

En lançant son fonds de dotation « A Nouste », le centre hospitalier s’offre la possibilité de récolter des fonds privés pour financer des projets d’intérêt général…

Les différentes initiatives soutenues par ce biais veulent répondre à 3 ambitions : améliorer la qualité de vie des patients, résidents et personnels de santé, contribuer à l’innovation et à l’évolution des pratiques et enfin « ouvrir l’hôpital sur la ville et donner leur juste place aux usagers ».


Avec 1.370 lits, 1.360 naissances, 35.000 passages aux urgences, 13.260 interventions en bloc opératoire et plus de 100.000 consultations externes, le centre hospitalier de Mont-de-Marsan et ses 5 sites sont au cœur des dispositifs de soins d’un bassin de vie de 400.000 habitants s’étendant des Landes à l’ouest du Gers.

Mont-de-Marsan est l’établissement-pivot de son territoire et du GHT40 (Groupement Hospitalier de Territoire des Landes) formé avec les CH de Dax et Saint-Sever.


Ce CH montois emploie aujourd’hui 250 professionnels médicaux et 2.500 professionnels non médicaux. Il est désormais sorti d’un plan de redressement qui aura nécessité « une gestion très rigoureuse et un travail acharné ».

Évidemment, comme pour nombre de structures de cette taille et couvrant de tels besoins, le budget reste serré, et nombre de projets salutaires ou tout simplement utiles ne pourront malheureusement pas se concrétiser à brève échéance.


Déjà des dizaines de milliers d’euros dans la boîte…

C’est la raison d’être du fonds de dotation lancé cette année par le CH : mettre un peu de beurre dans les épinards et financer quelques-uns desdits projets par voie de mécénat, c’est-à-dire en faisant appel à la générosité des entreprises, des associations et des particuliers.


Parmi ces différents projets, qui visent à « soutenir l’offre publique de santé sur les Landes, participer à l’innovation technologique et médicale et contribuer à l’amélioration de la qualité des soins et des conditions de travail », on peut citer la création d’une salle d’activité sportive à destination des patients et des personnels (pour un montant de 20.000 euros), l’aménagement ergonomique des postes de travail des assistants de régulation médicale (40.000 euros) ou même la construction d’une maison d’accueil spécialisée en psychiatrie (12 millions d’euros, et pourquoi pas ?).

 


De nombreux autres projets pourraient également être concernés, de l’aménagement d’un hôtel hospitalier pour patients éloignés au développement de projets « culture et santé » en lien avec la ville, en passant par l’achat d’équipements numériques, la modernisation du bloc ou l’aménagement des chambres.

Parmi les premières idées qui verront le jour, le CH envisage d’achat d’une demi-douzaine de petites voitures électriques pour conduire les enfants en salle d’opération, exemple-type d’idée utile qui n’aurait sans doute pas pu être financée par les voies classiques.

 


Depuis le lancement de ce fonds « A Nouste », plusieurs milliers d’euros auraient déjà été récoltés. En avril, on se souvient que le CH avait organisé un concert à son profit avec la chorale des Troubl’Adour.

On notera que cette démarche pragmatique et décomplexée a été soigneusement étudiée, avec 4 formules de mécénat allant de 5.000 à 50.000 euros, pour des défiscalisations de 3.000 à 30.000 euros.

Les entreprises et les associations pourront par ailleurs bénéficier, si elles le souhaitent, d’un « package » d’avantages, et par-là de retombées concrètes en termes d’image. On les applaudit d’avance… des deux mains !

Plus d’informations sur le site internet – cliquez ici

 

Un commentaire au sujet de cet article

  1. Très belle initiative! J’ai une suggestion à vous soumettre qui pourrait coûter très peu d’argent au chu , intéresser de façon importante les populations rurales ce qui entre parenthese engendrerait sûrement un mécénat de particuliers plus conséquent à savoir: puisque beaucoup de médecins généralistes souhaitent aujourd’hui être salariés , pourquoi l’hôpital qui le pratique déjà ( voir avenue Rozanoff) ne deviendrait il pas un pole essentiel dans la répartition des MG au sein des communes ayant déjà des structures d’accueil ? J’aimerais pouvoir en discuter avec les personnes compétentes ! Merci de bien vouloir me répondre !

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