Bien que les colonnes de Presse Lib’ s’adressent avant tout aux habitants de nos territoires, ayons une pensée pour ceux, en cet été enfin chaleureux, qui nous font le plaisir de nous rendre une visite.
C’est à eux que ces lignes sont dédiées, avec pour les aider dans leurs pérégrinations, la révélation d’un lieu trop méconnu : le château de Mauvezin.
Une forteresse bâtie sur un éperon rocheux à partir du XIIe siècle, achevée par Gaston à la fin du XIVe, qui domine la voie Toulouse-Bayonne. Avec son enceinte et son donjon quadrangulaire de 37 m de hauteur, il constitue un exemple caractéristique de l’architecture militaire méridionale.
Désormais entièrement restauré, on y apprécie six salles aménagées reprenant des scènes de la vie quotidienne au Moyen-Age, avec visites proposées tous les jours en juillet et en août et menées par des guides en costume d’époque, on s’y croirait !
On y découvre armures, haches, épées, boucliers et aussi engins de défense, tels catapultes, béliers et même une potence, car en ces temps-là, on ne s’embarrassait pas des droits de l’homme. Et même… une culotte de chasteté, car en ces temps-là, on ne s’embarrassait pas des droits de la femme. Ainsi qu’une vue magnifique sur la chaîne des Pyrénées, sur les vallées des Baronnies et de Capvern.
Quant aux animations, ce n’est pas ce qui va manquer en cet été : avec de l’archerie médiévale, du théâtre burlesque, de la jonglerie, de la danse avec le feu, et de la musique et des chants anciens, médiévaux ou renaissance. Et du 12 au 15 août, des déambulations, combats, démonstrations, ateliers ; bref tout ce qu’il faut pour se retremper dans une époque bien oubliée.
Une dernière précision : le Mauvezin dont on cause est situé dans les Hautes-Pyrénées, non loin de Bagnères-de-Bigorre. On dit ça, parce que des Mauvezin, il en existe plusieurs, mais aucun aussi emblématiques que celui-ci.
Belle découverte à vous qui nous rendez visite !
Mais en ces temps là on aimait les femmes car la devise du seigneur que l’on peine à lire sur la pierre héraldique est bien “j’ai belle dame”