Jusque dans les années 70, la Ferme de l’Enclave se présente comme une exploitation classique, mêlant polyculture et élevage, entre maïs, blé, oies, vaches et porcs. Mais, à l’heure du très attendu « tue-cochon », c’est le grand-père Curbet qui est sollicité par les voisins pour intervenir dans les règles de l’art.
Lorsque, à quelques centaines de mètres des lieux, se profile le projet d’aéroport commun Pau-Tarbes – qui sera finalement abandonné – l’élevage bovin est interrompu, et l’activité se recentre sur la vente de demi-porcs cuisinés, en vente directe.
En 1992, Francis, le fiston, qui vient de passer son bac agricole, s’installe à son tour sur l’exploitation en tant que naisseur-engraisseur. La production se développe alors peu à peu, avec notamment la construction d’un laboratoire agréé CEE de 700 m².
Et les petits cochons poussent comme des champignons. Ils sont aujourd’hui près de 700 à être élevés et transformés sur place, par Francis, Cathy, son épouse, et toute leur équipe, qui maitrisent l’authentique savoir-faire familial et artisanal que les connaisseurs ont vite repéré.
C’est ainsi qu’au Salon de l’Agriculture à Paris, leur pâté de tête s’était vu décerner la médaille de bronze. La Ferme de l’Enclave a aussi fait partie des nominées aux Septuors des Hautes-Pyrénées, un trophée qui récompense les entreprises innovantes et dynamiques du territoire.
Devenue membre du réseau Bienvenue à la Ferme, elle régale ses clients et visiteurs en proposant des produits, frais ou en conserve, au détail ou en colis, avec jambon sec, ventrèche, saucisson, boudin, frittons, filet mignon…
Pour découvrir ses productions charcutières de qualité, les amateurs peuvent également se rendre aux marchés hebdomadaires de Tarbes, le jeudi, et Argelès-Gazost le mardi.
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