« Après avoir été muté en Béarn en 2005, j’ai dû déménager à Cognac. Mais Pau me manquait et je n’avais pas l’opportunité d’y revenir en gardant le même poste. J’ai donc décidé de monter ma propre société de nettoyage dans la capitale béarnaise en 2012 », explique Frédéric Brière.
Aujourd’hui, Effimum Propreté compte 80 salariés qui opèrent sur l’ensemble du bassin de l’Adour. La société paloise intervient dans divers secteurs d’activité, notamment le tertiaire (entretien régulier d’ensembles administratifs, culturels, sportifs et commerciaux…), l’industrie (nettoyage de sols d’atelier, de machines-outils, cabines de peinture…), l’immobilier (travaux d’entretien régulier de cage d’escalier et le nettoyage d’appartement suite au départ de locataire), la santé (bionettoyage de locaux), et l’agroalimentaire (nettoyage et désinfection de vos locaux et process de fabrication).
Comme beaucoup d’entreprise, la situation s’est compliquée pour Effimum Propreté avec le confinement. « Nous avons perdu 25% de notre chiffre d’affaires en mars et 50% en avril », indique Frédéric Brière. « Mais avec le déconfinement, nous avons plus de travail qu’avant la crise. Ce regain d’activité est dû aux missions de nettoyage qui doivent être plus régulières chez nos clients. Nous faisons également plus de missions de décontamination ».
Même si son activité est relancée, Frédéric Brière ne se fait pas d’illusions : « En 2008, lors de la crise du H1N1, nous avons été dans la même situation qu’aujourd’hui, mais la crise financière qui a suivi a été difficile, car nos clients ont fait des coupes budgétaires qui se sont répercutées sur notre activité », raconte-t-il.
Abonné à PresseLib’, Frédéric Brière a découvert la démarche Entrepreneurs Solidaires à travers les différents articles et, comme beaucoup de chefs d’entreprise, il a décidé de s’inscrire pour aider bénévolement les dirigeants en difficulté. « Quand j’ai créé Effimum Propreté, j’ai été soutenu par le Réseau Entreprendre Adour, qui organise une solidarité entrepreneuriale autour de la création et de la reprise d’activité. Quand j’ai pris connaissance de l’initiative de PresseLib’, je me suis dit que c’était l’occasion de renvoyer l’ascenseur ».
« Le point qu’il faut le plus prendre en considération est l’isolement des chefs d’entreprise en période de crise. Je souhaite apporter un soutien psychologique et un regard extérieur sur les problèmes qu’ils rencontrent », conclut le dirigeant d’Effimum Propreté.
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