On en viendrait presque à regretter les années 50 où la pénurie de thon rouge était telle, le danger si menaçant, que tous devaient s’unir dans la lutte pour la sauvegarde de l’espèce, qu’il s’agisse d’industriels ou de protecteurs de la mer.
.
Du coup, en 2013, la situation s’est considérablement améliorée, la pêche au thon rouge aussi, et les chiffres ont doublé par rapport aux années 50 justement.
.
Ce qu’il faut savoir…
.
.
Devant cette tendance positive, voilà qu’on se prend à rêver du côté du Comité national des Pêches et que l’on réclame un “relèvement progressif” des quotas, passant de 13.500 tonnes annuelles actuellement à 18.500 pour 2015 et 23.500 pour 2016.
.
Ce qui fait, on s’en serait douté, sérieusement grincer des dents chez les défenseurs des océans, arguant qu’il vaudrait mieux consolider les acquis avant de s’emballer.
.
.
Cette hausse de quotas, modérée pour les uns, immodérée pour les autres prouve bien que chacun prêche pour sa paroisse, voit midi à sa porte, et c’est le thon qui cache l’océan…
.
Greenpeace, tout en reconnaissant qu’il faudra aller vers une hausse des quotas pour des raisons économiques, réclame la prudence et la vigilance. D’autant que les mesures prises ici seront un exemple sur d’autres pêches à problèmes.
.
Le thon rouge est peut-être sauvé, mais demeure la menace d’extinction d’autres espèces, notamment le “thon tropical” dont l’albacore. E”thon”nant, ou plutôt “dé-thon-ant”, comme sujet !
Comme quoi, dès qu’on s’organise un peu on a des résultats pour bien gérer les espèces, sur terre comme en mer