Ça y est ! L’équipe de l’émission « Midi en France » débarque à Tarbes en ce début de semaine, une ville qui manquait au tableau d’honneur de l’émission et qui va permettre à la France entière de découvrir une cité qui n’a rien d’une belle endormie et dont le patrimoine devrait ravir les téléspectateurs. Qui, pourquoi pas, deviendront des visiteurs cet été.
À croire que Laurent est tombé amoureux du Sud-Ouest puisque, au fil des ans, il a posé son Barnum 13 fois en Aquitaine (Agen, Biarritz, Bordeaux, Pau, Arcachon, Bergerac, Dax, Hossegor, Bayonne, Libourne, Brantôme, Seignosse, et Hendaye). Et 9 fois en Midi-Pyrénées : Lourdes, Auch, Cahors, Rocamadour, Foix, Condom, Figeac, Toulouse, et donc Tarbes cette semaine.
Grâce à lui, nous n’ignorons plus rien des particularités de nos grosses métropoles, de nos petits villages rustiques ou de nos bourgades pittoresques.
Ce qu’il faut savoir…
Et sur Tarbes, il y a à dire et à montrer. Du plus connu, avec le Jardin Massey, créé par Placide (Massey, bravo !) le directeur des pépinières du Trianon et du potager de la Reine à Versailles, natif de Tarbes. Un zoom sur ses arbres, datant de 1830, sur sa calèche, un autre sur son musée, de style oriental, son Orangerie, un régal pour faire de belles images.
Les caméras pourront aussi s’intéresser aux fontaines, place Marcadieu, place Montaut, place de Verdun, ou celle de l’Alhambra (réplique de celle de Grenade), rue du maréchal Foch, ce n’est pas ça qui manque ! Ca, c’est pour les vieilles pierres.
Car il y a aussi beaucoup à montrer du patrimoine militaire : le Haras, créé par Napoléon en 1806, l’Arsenal remis au goût du jour car axé sur les loisirs, qui est une vraie réussite, la maison familiale du maréchal Foch ou le musée des Hussards. Il évoquera, on l’espère, la mémoire de Théophile Gautier, né rue Brauhauban.
Mais sachant la présence à ses côtés du jovial Vincent Ferniot, on parlera à coup sûr du haricot tarbais, du vin de Madiran, du porc noir de Bigorre, du mouton de Barèges, du gâteau à la broche.
Peut-être un mot sera dit d’Isidore Ducasse, dit Lautréamont, né à Montevideo comme Jules Laforgue (tous deux firent également leurs études à Tarbes), ou de Christine de Rivoyre.
Pour terminer enfin par l’idole tarbaise Yvette Horner, sans oublier François Deguelt, Henri Genès, Gilles Servat, les groupes Sangria gratuite et Boulevard des airs.
Devant tant d’énumérations, de beautés et de talents, on se demande pourquoi l’émission a mis tant de temps à se rendre à Tarbes. L’impair est désormais réparé. C’est aujourd’hui et demain pour l’enregistrement, et les 20, 21 et 22 mai à la télé, du “presque” direct, et on s’en régale d’avance !