“Quand le Mexique nous envoie ces gens (Presselib’ : comprendre les immigrés mexicains), ils n’envoient pas les meilleurs d’entre eux. Ils apportent des drogues. Ils apportent le crime. Ce sont des violeurs.”
Précision : On pensait que, suite à cette déclaration, Donald en avait fini avec des vacances éventuelles à Cancún ou Acapulco. Perdu ! Alors qu’il multiplie les affirmations sur la construction d’un mur entre le Mexique et les Etats-Unis, affirmant que le Mexique payera, il vient d’être reçu par le président mexicain Enrique Peña Nieto (EPN pour les intimes). Ce qui a provoqué une telle colère dans le pays que le ministre des finances, à l’origine de la visite, a été limogé dans la foulée. Et les Mexicains ont, quelques jours plus tard, défilé dans les rues de la capitale pour exiger la démission de leur président. L’ouragan Donald, le pire que le Mexique n’ait jamais connu ?

“On doit faire quelque chose. On doit aller voir Bill Gates et plusieurs autres personnes qui comprennent réellement ce qu’il se passe et leur demander de fermer Internet dans certains endroits.”
Précision : En voilà une solution radicale au djihadisme ! Pourquoi il fait pas ça, Hollande ? HEIN ?

“Quand quelqu’un vous attaque, ripostez. Soyez brutal, soyez féroce.”
Précision : D’ailleurs, Donald, même quand on l’attaque pas, il riposte, est brutal et féroce. Et vulgaire aussi. C’est peut-être même une des raisons de son succès. C’est kikifé flip-flap ? C’est Gandhi et les défenseurs de la non-violence qui se retournent dans leur tombe !

“Je dirais que Poutine est un homme plus sympathique que moi”
Précision : Eh ben, à la Rédac’, on dit qu’il y a “match” quand même. Ce sera le fight de la semaine : alors plutôt Donald ou plutôt Vladimir ? Votez (cette fois, ça compte pour du beurre, lâchez-vous !)

“Le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois dans le but de rendre l’industrie américaine non-compétitive.”
Précision : Quels salauds ces niaqwés ! Dire qu’avant, on se contentait des Allègre et autres climato-sceptiques, des dingos du complot, des basiques anti-Chinois. Mais ça, c’était avant ! Maintenant, on est sauvés, on a Donald ! L’escalade du pire…

“Je préviens les gens qui viennent ici de Syrie, parmi cette vague d’immigration massive, que si je gagne l’élection présidentielle, ils devront retourner chez eux.”
Précision : Ça, ouais, c’est de la vision humaniste du monde ! Le seul truc qui nous plaît, c’est la réaction des Natifs Américains, à tort appelés Indiens qui, à propos de racisme, ont rétorqué à Donald : “Les étrangers dehors ? D’accord, tu pars quand ?”

“Comment peut-elle satisfaire son pays si elle ne satisfait pas son mari ?”
Précision : Ben oui, évidemment qu’il parle de sa concurrente, Hillary Clinton. Comment être chic, distingué, élégant, et pas misogyne pour deux sous en 140 caractères ! Il l’a également définie comme “instable et déséquilibrée” mais on pense qu’il jouait à “c’est celui qui dit qui est !”, NON ?

“Hillary Clinton s’est fait niquer par Obama”
Précision : En fait, ceci est une traduction édulcorée. Car Donald a utilisé le mot “schlonged”, qui, hum, comment dire… est un tantinet plus vulgaire, littéralement… Bizarre : vulgaire et Trump, on n’aurait jamais osé le rapprochement, pourtant.

“Je serai le plus grand président de l’emploi que Dieu a créé.”
Précision : On savait, depuis pas mal de temps, que Dieu avait un côté sadique et qu’il déconnait à plein tubes, mais là, il a fait fort ! Emploi ou pas, c’est que Dieu t’ait créé, TOI, le problème, Don’ !

“J’ai des amis musulmans, ce sont des gens très bien, mais ils savent qu’il y’a un problème, on ne peut plus les tolérer.”
Précision : Apparemment, Nadine Morano a réclamé des droits d’auteur à propos de l’intitulé “nos amis musulmans”, on vous tiendra au jus (ou pas).

Oublions les allusions sur l’acte de naissance soi-disant faux de Barack Obama (qui ne loupe pas une occasion de le renvoyer dans ses buts, exemple dans la vidéo ci-dessous et auquel nous laisserons le mot de la fin, le seul qui vaille…

N’empêche, avouez qu’après ce billet, vous recommencez à aimer les politiques de chez nous, non ? NON ? Ah bon ? ZUTTTTTT… Comprends pas… Pourtant, c’était bien amené… Sont exigeants les lecteurs de nos jours…

Enfin bon, moi je dis ça, je dis PLUS rien, et je boude…

Gracianne Hastoy