Depuis 70 ans, le Secours catholique lutte contre les inégalités et la pauvreté. Comme quoi ce n’est pas un sujet qui remonte à ces toutes dernières années. Avec en tête l’accès aux droits pour tous : droit au logement, à la santé, à l’éducation, à l’alimentation et à l’eau.
Et en ce dimanche, chacun pourra donner à la mesure de ses moyens et de sa bonne volonté, lors de la Grande collecte annuelle.
Ce qu’il faut savoir…
Si l’on s’en tient au chiffres, ils sont impressionnants : 67.000 bénévoles, 1.000 salariés, 4.000 équipes locales, avec comme socle la doctrine sociale de l’Eglise catholique et pour moteur le bénévolat et le don.
Ils ont rencontré l’an dernier 591.200 familles ou personnes seules en difficulté. Les trois-quarts faisant partie des 4 % les plus pauvres de la population française. Impressionnant. Et si l’on parle beaucoup des Restos du cœur, il ne faut pas oublier que le Secours catholique propose également des repas : sur Pau, 7.000 ont été servis à 500 nécessiteux, dont 28% ne vivent que grâce au RSA. Oui, on en est là en ce début de XXIème siècle !
Dans notre région, cette misère ne laisse pas indifférent. L’an dernier, 529.061 euros ont été mis sur les actions d’accompagnement dans les Pays de l’Adour, et 248.168 sur les secours d’urgence, ce qui inclue les inondations.
Rien que sur Pau, les 160 bénévoles se sont occupés de 4.500 personnes en situation de pauvreté, grâce à la générosité de 15.000 donateurs réguliers.
Mais secourir et encourager ne suffit pas. C’est pourquoi sur la capitale béarnaise a été monté un atelier destiné à apprendre à coudre et à tricoter, de même la boutique solidaire de la rue Mathieu Lalanne a été refaite à neuf ; on peut y trouver des vêtements en excellent état à partir de deux euros.
Autre initiative : l’aide au permis de conduire, ce sésame permettant de faire les kilomètres nécessaires pour trouver un job, et y travailler chaque jour. Le Secours a mis en place un micro crédit et fournit éventuellement des bons d’essence.
Des gens vraiment utiles à notre société trop égoïste, à ceux qui souffrent et dont on ne s’occupe pas assez. L’indifférence, il n’y a rien de pire.
Alors, dimanche, n’hésitez pas et faites un geste. Vous ne serez pas plus pauvre pour ça et apporterez une petite lueur de bonheur dans bien des regards !