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Au coeur de l’hippisme régional

Le 29 Avr. 2015

Devenir propriétaire d’un cheval de course en association avec d’autres passionnés, c’est possible

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Quand on a le cheval dans la peau, il est difficile de s’en dessaisir. Mais plutôt que d’applaudir passivement les courses de vos canassons préférés, si vous deveniez vous-même propriétaire ?

Un parcours du combattant ? Peut-être pas à ce point, mais certainement pas une promenade de santé.

Quoique avec ces bons conseils…


CHEVAL COURSED’emblée, rejetons une idée toute faite : devenir propriétaire n’est pas réservé à une élite ; n’importe qui ou presque, quels que soient ses finances, son emplacement géographique et sa connaissance du monde hippique peut l’être.

 


CHEVAL PROPRIETAIRE 3Première étape, et pas la moindre : acquérir un cheval. Si votre portefeuille est peu garni, oubliez l’achat individuel, trop risqué. En revanche, il vous sera possible d’acquérir un cheval en association avec d’autres passionnés ; naturellement, vos gains (et vos pertes, hélas), seront au prorata des mises initiales de chacun.

 


CHEVAL COURSEEt si vous ne pouvez acheter, louez ! Ce système laisse alors la charge de l’entraînement au locataire qui, de son côté, conserve 70 à 80% des gains. Et si le système fonctionne, que le cheval rapporte, vous bénéficierez d’une option d’achat afin de devenir propriétaire.

 


CHEVAL CROSSTout cela est bien beau, mais quoi acheter ? Un « foal », un « yearling » ou un cheval prêt à courir ? Plutôt la dernière option, lors de vente aux enchères ou les courses appelées « à réclamer ».

 


CHEVAL PROPRIETAIRE 2Quant aux prix… Ils vont pour un yearling de 1.500 euros (pour un crack, compter entre 100.000 et 150.000), pour un galopeur de 15.000 euros à plusieurs millions pour un pur-sang.

Mais ce n’est pas le tout, car à l’achat se joignent l’entretien et la pension. De 15.000 à 20.000 euros en région parisienne, un peu moins en province. D’où l’intérêt de la multipropriété. Heureusement, il est permis de rêver et de penser qu’on a trouvé le crack invincible, qui a échappé à la convoitise des spécialistes.

 


CHEVAL PROPRIETAIRESi c’est le cas, bravo, mais vous gagnez une course, remportant 45 % des gains, vous devrez en reverser 15,8 % à votre entraîneur et 5,2 % au jockey.

Dans nos régions, l’Association des Eleveurs de Chevaux d’Aquitaine peut très certainement vous aider, tout comme l’entreprise Padavia, installée à Mano, l’Elevage de la Téoulère, dans le grand Sud-Ouest, ou l’Elevage de Céran, entre Agen et Auch.

 


CHEVAL CROSS 2Ce ne sont pas les (bonnes) adresses qui manquent. Toujours intéressé ?

Alors filez sur le site de France Galop qui a spécialement à votre attention monté un « Département Propriétaires » pour vous accompagner et vous éviter les faux pas. Car en course, un faux pas, ça ne pardonne pas.


CHEVAL PROPRIETAIRE 7

Un commentaire au sujet de cet article

  1. bonjour, quelques erreurs se sont glissées à la fin de votre article entre autres sur les pourcentages concernant les gains. Par ailleurs, basée à Pau, la société HORSE RACING CONSEIL s’est spécialisée pour renseigner les personnes souhaitant découvrir le monde des courses par le propriétariat sous toutes ses formes ou le sponsoring.
    Cordialement
    Florence Gourdain

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